Question :
A partir de quand exactement a-t-on le droit d’écouter de la musique à l’occasion des festivités de Lag Baomer?
Réponse
S’il s’agit d’écouter de la musique en général, ce n’est qu’à partir du 34ème jour de l’Omer au matin, car ce n’est qu’alors que les interdits liés au deuil cessent d’être en vigueur. Cependant, nos Maîtres nous ont autorisés à écouter de la musique dès la veille au soir du 33ème jour de l’Omer ainsi que durant toute la journée en hommage à Rabbi Chimon Bar Yohaï zy”a dont la Hiloula tombe précisément en ce jour. Par conséquent, il est permis d’écouter toutes sortes de musique dès la veille du 33ème jour de l’Omer si elles sont dédiées à Rachbi, et uniquement à partir du 34ème jour au matin si l’on n’a pas l’intention de les lui dédier en particulier.
Question :
Cher Rav, je compte acheter un nouveau four. Devrai-je pour l’occasion réciter la bénédiction de Chééh’iyanou?
Réponse:
- Si vous êtes ashkénaze, vous devrez vous conformer à l’avis des décisionnaires de votre rite selon lesquels, il est nécessaire de réciter la bénédiction de Chééh’iyanou à l’occasion de l’achat d’appareils électro-ménagers ou autres, mais ce à condition qu’il s’agisse d’appareils onéreux et dont l’acquisition procure un sentiment de plaisir à son acheteur. (cf. Choulh’an Arourh, Orah’ Hayim, chap. 223 § 3). En principe, vous réciterez cette bénédiction au moment de l’achat. Cependant, si vous n’entrez pas immédiatement en possession de l’appareil, celui-ci devant vous être livré plus tard, vous réciterez la bénédiction lorsque vous le réceptionnerez à la maison.
- Si vous êtes séfarade, vous vous conformerez à l’avis des décisionnaires de votre rite, selon lesquels l’on ne récite la bénédiction de Chééh’iyanou qu’à l’occasion de l’achat de nouveaux vêtement et de la consommation d’un nouveau fruit, et non pas à l’occasion d’appareils de quelque nature et de prix qu’ils soient. (cf. Kaf HaH’ayim ib. § 20, Ben Ich H’aï, section Réé § 5, Yalkout Yossef tome 3, p. 595).
Dans l’hypothèse où vous êtes séfarade, je vous conseille d’agir de la sorte: le jour où vous entrerez en possession de votre four, essayez de vous procurez un nouveau vêtement ou un nouveau fruit, sur lequel vous réciterez la bénédiction de Chééh’iyanou en bonne et due forme, tout en ayant présent à l’esprit votre nouveau four. Si cela ne vous est pas possible, récitez la bénédiction “Béli Chém Oumalkhout”, c’est-à-dire en ne prononçant pas les deux noms de D. présents en son début, tout en les évoquant intérieurement.
Question :
Est-il permis de réciter la bénédiction de Chééh’iyanou sur un gros morceau de fruit se trouvant dans une confiture?
Réponse:
Le fait que le fruit soit dans une confiture faite “maison” n’empêche en rien de réciter la bénédiction de Chééh’iyanou. Les décisionnaire (Daat Torah, Ben Ich H’aï, Rav Eliachiv et d’autres) sont en effet d’avis qu’il est possible de réciter cette bénédiction sur un fruit quelle que soit la forme sous laquelle il se présente, par exemple frit ou bouilli, et ce, à condition qu’il soit possible de l’identifier, ce qui est le cas lorsqu’il est coupé en gros morceaux.
Par contre, il est interdit de prononcer la bénédiction de Chééh’iyanou sur un fruit présent dans une confiture vendue dans le commerce, et ce même dans le cas où il est certain qu’elle a été préparée avec des fruits de la nouvelle saison. En effet, le seul fait qu’il soit possible de se procurer ce type de confiture tout au long de l’année la rend inapte à la récitation de cette bénédiction.
Rav Azriel Cohen-Arazi
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