Il y a trois semaines, un Arabe palestinien venu de Judée-Samarie avait poignardé plusieurs personnes à Tel-Aviv avant d’être arrêté par la police. Il était arrivé jusqu’à Tel-Aviv grâce à un laisser-passer obtenu auprès de l’organisation pro-palestinienne Natural Peace Tours (NPT) qui organise des circuits « touristiques » dans le pays dans le but de « rapprocher Israéliens et Arabes palestiniens ».
Suite à cela, Tsahal a décidé de resserrer les conditions d’octroi de laissez-passer pour cett catégorie d’ONG.
Avraham Inbar, activiste de gauche qui oeuvre dans le domaine humanitaire en faveur des Arabes palestiniens, avoue aujourd’hui qu’il n’est pas rare qu’ils utilisent les organisations humanitaires ou pacifistes pour entrer sur le territoire israélien. La plupart du temps pour travailler, mais aussi pour commettre des attentats. Inbar reconnaît même qu’une véritable « industrie » des laissez-passer s’est créée depuis la Judée-Samarie mais aussi depuis la bande de Gaza. Il cite l’exemple d’hommes d’affaires arabes palestiniens qui ont créé des agences de tourisme organisant des groupes pour Israël. S’y joignent alors des Arabes qui souhaitent entrer en Israël pour travailler, dans le meilleur des cas.
Depuis la bande de Gaza, ce phénomène s’illustre par des laissez-passer médicaux. Grâce à de faux certificats obtenus auprès de médecins locaux, des Gazaouis entrent en Israël pour travailler ou se faire soigner, mais il est aussi arrivé que des terroristes aient tenté d’entrer en Israël sous des prétextes médicaux alors qu’ils (ou elles) portaient des explosifs.
Photo Abed Rahim Khatib / Flash 90