
L’ancien Premier ministre et ex-détenu continue à provoquer et à agir contre son propre pays. Devenu insignifiant sur le plan personnel et politique, Ehoud Olmert tente d’exister au niveau médiatique même si c’est au détriment de l’Etat d’Israël. Au mois de janvier, il apparaissait avec le chef terroriste Abou Mazen dans une conférence de presse pathétique contre le Plan Trump et maintenant, il fait campagne contre ce plan auprès de pays arabes!
Dans une interview au quotidien saoudien « Elaf » l’ancien Premier ministre prend totalement à contre-pied la politique du gouvernement israélien mais le consensus dans la population et déclare : « Israël n’a absolument pas besoin de la vallée du Jourdain du point de vue sécuritaire. Ce sont des stupidités qui sont totalement infondées », et il rajoute sa voix au choeur des alarmistes professionnels: « L’annexion provoquera une catastrophe et une nouvelle flambée de violence et de terrorisme ». Pour donner crédit à ses propos, il se prévaut d’avoir été le Premier ministre d’Israël, ce qui dans son cas n’est guère flatteur.
Ehoud Olmert révèle ensuite au journaliste saoudien qu’il a déjà parlé au roi Abdallah II de Jordanie, qui s’est dit notamment d’accord avec une idée qu’il lui a soumise: une force de l’OTAN qui viendrait faire une zone tampon entre la Jordanie et « l’Etat palestinien » qu’il appelle de ses voeux!
Cette attitude innommable d’Ehoud Olmert a entraîné une réaction cinglante du Likoud : « Après qu’Olmert ait accepté de renoncer à Kotel (entre les années 2006 et 2008) il n’est vraiment pas étonnant qu’il se dit prêt à renoncer à la vallée du Jourdain qui est indispensable pour la sécurité de l’Etat d’Israël! Les propos qu’il a tenus sont irresponsables et irréfléchis ».
Au palmarès de celui qui fut l’un des pires Premiers ministres d’Israël, son soutien fervent au désengagement de la bande de Gaza qu’il élabora avec Ariel Sharon en promettant plus de sécurité pour l’Etat d’Israël…
Ce qu’a fait Ehoud Olmert avec ce journal saoudien en cette période délicate et cruciale porte un nom bien précis.
Photo Noam Moskowicz / POOL