Fin juillet 2015, deux maisons du village (arabe) de Douma ont été incendiées en pleine nuit et sur le mur de l’une d’entre elles, les mots « vengeance » et « vive le roi Mashiah’ » ont été inscrits. Dans l’une des maisons se trouvait une famille mais l’autre était vide. Cet incendie a causé la mort de trois membres de la famille Dawabsheh: un enfant d’un an et demi est décédé sur le moment. Le père et la mère, grièvement brûlés, ont succombé quelques jours plus tard à leurs blessures. Un autre enfant, âgé de 4 ans et demi a survécu mais a été gravement brûlé.
Après des mois d’enquête, le parquet a inculpé au tribunal de district de Lod, le 3 janvier 2016, deux suspects arrêtés un mois auparavant : l’un d’entre eux était âgé de 21 ans, Amiram Ben Oliel, accusé de meurtre et l’autre, mineur (17 ans), de complicité de meurtre.
D’après l’acte d’accusation, Amiram Ben Oliel et le mineur dont le nom n’a pas été publié auraient planifié un attentat contre des Arabes « pour venger le meurtre de Malah’i Rosenfeld ». Ils auraient alors observé le village de Douma et envisagé de mettre le feu à des maisons.
Selon le parquet, plusieurs jours avant l’attentat, les suspects se seraient rencontrés et auraient décidé de commettre leur acte la nuit suivante, c’est-à-dire entre le 30 et le 31 juillet 2015. L’acte d’accusation affirme qu’ils avaient l’intention « de causer la mort des habitants de ces maisons ».
Le principal suspect aurait alors préparé deux bouteilles remplis de liquides inflammables, des chiffons, un briquet et une boite d’allumettes, des gants et un vaporisateur de peinture noire. Il aurait introduit tout ce matériel dans un sac laissé près de son domicile. Le 30 juillet, à 23 heures, il aurait enfilé un pantalon de couleur sombre et deux chemises sombres, serait sorti de chez lui, aurait pris le sac et comme convenu avec le jeune mineur, il se serait dirigé vers une grotte. Ne le trouvant pas au rendez-vous, il aurait décidé d’agir seul et se serait dirigé vers Douma. Il serait ensuite entré dans le village et se serait approché des maisons visées. Il aurait trouvé une fenêtre ouverte et aurait lancé des chiffons enflammés à l’intérieur.
Les familles des suspects ont dénoncé les méthodes employées par le département juif du Shabak pour les faire parler. Le mineur sera finalement disculpé, son témoignage ayant été jugé irrecevable car obtenu sous la torture.
Amiram Ben Oliel, quant à lui, a reconnu les faits, mais d’après son avocat, ces aveux ont été obtenus par le biais de méthodes illégales employées par les enquêteurs.
C’est d’ailleurs sur la base de ces allégations que les avocats de Ben Oliel ont fait appel de la décision de condamner leur client pour meurtre à trois peines de prison à perpétuité avec 20 ans de sûreté.
La Cour suprême a rejeté l’appel à l’unanimité: ”Les membres de la famille Dawabsheh, innocents – les parents Saad et Raham, leur bébé d’un an et demi, Ali ont été brûlés dans leur sommeil. Quelle genre de vengeance est-ce? Une famille entière qui dort et qui se retrouve prise au piège mortel des flammes que l’accusé a allumées pour se venger en tuant des Arabes parce qu’ils sont arabes. Il est impossible d’accepter et de tolérer cela”, a écrit le juge.
Betsalel Smotrich (Hatsionout Hadatit) et Itamar Ben Gvir (Otsma Yehoudit) – qui a été au début de l’affaire l’avocat de Ben Oliel – ont regretté la décision de la Cour. Selon eux, elle a donné un permis de torturer aux enquêteurs. ”Le tribunal lui-même a reconnu qu’il avait été torturé”, a déclaré Ben Gvir, ”et au lieu de le libérer, la cour le condamne à trois peines de prison à perpétuité”.
Smotrich a estimé: ”Le juge Elron a donné aujourd’hui son feu vert aux tortures par les enquêteurs en Israël et pour accuser une personne sur la base d’aveux obtenus sous la torture, même s’ils contredisent de nombreuses preuves sur le terrain. Parlez-moi encore de démocratie”.
Ben Oliel a reçu un soutien plus inattendu, celui de l’organisation de gauche: ”le comité contre les tortures en Israël”. Dans un communiqué publié après le rejet de l’appel, elle écrit: ”La décision de laisser un homme en prison sur la base d’aveux acquis sous la torture est un véritable manquement. Malgré l’extrême gravité des faits reprochés à l’accusé Ben Oliel et le drame qui s’est abattu sur la famille Dawabsheh, il aurait été bien que la cour donne un poids significatif au fait qu’avant d’avouer Ben Oliel a subi des interrogatoires comprenant des tortures. Ces méthodes ont conduit, plus d’une fois, les suspects à avouer des crimes qu’ils n’ont pas commis. Il est temps qu’une loi soit votée en Israël contre les tortures et que les interrogatoires du Shabak soient filmés pour s’assurer qu’aucun acte répréhensible qui pourrait conduire à la torture ou à l’humiliation du suspect ne soit commis et pour ne pas que nous perdions notre humanité en tant que société”.
Pas d’accord pour le Principe , on n’obtient rien par la gentillesse ni par des SVP voulez vous nous dire la Vérité.
L’Etre Humain de par Nature est un Fieffé Menteur depuis la Nuit des Temps.
C’est ouvrir la boîte de Pandore pour toutes les affaires de Meurtres , de terrorisme, de Viols etc….
Seul la Torture fait obtenir une grande partie de la Vérité, et des fois Non , par peur des Représailles….
Laissons en Place ce qui à toujours bien Fonctionné…
Quelques parts , les Travaux Forcés , ont été abolis , résultat il y a plus de Criminels qu’auparavant
Rien ne sert de Modifier une Vielle Recette qui a plus que ses preuves…
D’un côté on emprisonne un juif et de l’autre on libère un terroriste.
C’est la méthode lapid/Gantz.
Je pense que cet homme devrait entamer une grève de la faim, et l’on pourra voir si le 2 poids 2 mesures s’appliquent.
A tester.
EXACTEMENT !!!!!
On condamne les juifs dans ce pays et on épargne les criminels arabes!Bel exemple de justice à la sauce cour suprême (de volaille).De plus en plus écœurant !!!!
La Cour perd à chaque nouvelle occasion le peu de confiance et de crédibilité qu’il lui reste auprès des citoyens.
Ce sont des idéologistes largement motivés par la haine de soi quand ils sont encore juifs. Dès qu’il est question de la manière de travailler du tribunal, on pense à “haver mévi haver”, mot à mot : “un ami ramène un ami”. Ils se nomment les uns les autres sur la base de cette même école. Sachant qu’ils n’avaient aucune chance démocratiquement, surtout depuis le fiasco des “territoires contre la paix”, ils ont pris d’assaut le pouvoir par les tribunaux. L’influence de leur main-mise sur les destinées politiques du pays est flagrante, et ils n’hésitent pas à prôner l’illégalité quand ça les arrange. Par exemple, quand l’Etat avait tout mis en oeuvre pour reconduire dans leurs pays les illégaux de la Corne de l’Afrique, elle a émis son véto. La révolution d’Aaaron Barak dans les années 90 a permis aux patrons de la Cour d’annuler les lois votées ou d’empêcher leur application, selon le cas. Un Premier ministre faible, toujours candidat, leur a permis de faire ce qu’ils voulaient.
Rabin, déjà, à l’époque, parlait de l’impossibilité de se défendre contre le terrorisme arabe. Il motivait l’importation de l’Olp qui était supposée faire de l’ordre en arguant que cette organisation n’aurait à craindre ni le tribunal, ni les riches associations ennemies de l’intérieur : “Bli Bagats oubli Bétsélem”, sans la Cour et sans etc.
Pour en revenir au fait, cet homme avait avoué sous la torture ce que la section juive du Shin Beth voulait. Avant d’être auditionné, un agent présent lui avait dit : “Tu te rappelles ce que nous avons convenu”, au cas où il aurait cherché à se rétracté. Dans le contexte de cette affaire, des rivalités meurtrières avaient été mises en évidence entre des clans de ce village arabe. Puis ça a été le silence (médiatique).
Si vous avez un différend avec un autre Juif, vous avez peut-être une chance, mais si vous avez un problème avec un ou des Arabes, vos chances devant la Cour sont très maigres.
Les affaires par exemple des maisons Dreinoff ou du quartier de la Oulpena, à Beth-El, se sont soldées respectivement par la destruction de 32 appartements en chantier et 30 autres dont les familles ont été expulsées. Il a été revendiqué que les terrains auraient appartenu à des Arabes. Or, ils n’étaient auparavant ni habités, ni exploités de quelque manière qu’il fût. Le motif : Hussein, vers la fin de l’occupation par la Jordanie de la Judée-Samarie, avait distribué à toutes sortes de proches des terrains. Internationalement, l’invasion de cette région en 1948 par la Jordanie n’a pas été approuvée par la communauté internationale, à l’exception de deux Etats… et de la Cour suprême.
C’est bien de demander gentillement, mais ça va mieux lorsqu’on demande gentillement avec un revolver sur la tempe – Al Capone
La terre est juive mais surement pas ses gouvernants.
Celui qui dira le contraire vit sur Mars.
Comment valider des aveux obtenus sur la torture ? Comment s’étonner que la justice prenne le pouvoir, dès lors, que les politiques ne l’assument pas et qu’il préfèrent s’occuper de leurs intérêts personnels ? Comment cette coalition en 13 mois, serait responsable de tout et d’autres en 13 ans responsables de rien !!! Tous les services régaliens de l’État, laissés en jachère pendant 13 ans, doivent être réformés en profondeur. Seul les imbéciles peuvent croire que les grands diseurs d’hier peuvent être les grands faiseurs de demain !!!
Si longtemps pour condamner ce criminel.
Si torture il y a eu – c’est parce que comptant sur le lobby ben-gvir etc… ce criminel espérait que son terrible crime serait finalement camouflé.
Je crois que la justice israélienne fait tout pour éviter la torture.
Aucune torture ne sera plus criminelle que son horrible crime où son implication était claire.
Ce n’est pas un être humain.
Si un terroriste arabe avait tiré sur un juif la plus grande majorité ne condamnerait pas la torture –
C’est un crime mais désolée – mettre une famille endormie en feu impose de différencier les crimes.
Les juifs ont vécu des crimes de ce genre dans les pogromes, la Shoah, l’inquisition.
Qu’un juif puisse perpétrer une horreur pareille est un sacrilège pour la mémoire des juifs dont le seul crime était d’être juif – et le crime de cette famille arabe était d’être arabe.
Dommage qu’une telle comparaison soit rendue possible – bien qu’un tel cas ne caractérise pas – Dieu merci -les juifs.