Quarante-huit heures après le déclenchement de l’opération Bouclier du Nord, le Premier ministre israélien a effetué une visite à la frontière israélo-libanaise, accompagné d’une délégation d’ambassadeurs étrangers.
Binyamin Netanyahou leur a présenté la situation qui règne depuis la fin de la 2e Guerre du Liban, avec notamment le réarmement du Hezbollah, son utilisation des populations civiles du Sud-Liban comme boucliers humains et l’édification depuis quelques années de son arme stratégique des tunnels souterrains. Il a déclaré devant eux: « Nous opérerons aussi longtemps qu’il sera nécessaire, et quiconque s’attaquera à nous doit savoir qu’il en subira les conséquences. Le Hezbollah le sait, tout comme le Hamas ». Il a demandé aux diplomates présents de demander à leurs gouvernements respectifs de condamner le Hezbollah et d’imposer des sanctions à cette organisation terroriste. Il leur a également fait remarquer les sommes colossales qui ont été investies dans ce projet des tunnels, principalement versées par l’Iran.
Plus tôt dans la matinée, au haut responsable israélien avait déclaré que cette opération de Tsahal, qui révèle au monde entier les intentions de l’Iran et du Hezbollah, donneront à l’avenir la légitimation à Israël de procéder à d’autres opérations. Cette source a indiqué que le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en fin de semaine ou en début de semaines prochaine à la demande d’Israël, pour évoquer les violations de la souveraineté israélienne par le Hezbollah.
Enfin, ce haut responsable a apporté une explication supplémentaire au choix de timing de cette opération: la crainte de fuites qui auraient annulé l’effet de surprise. Bouclier du Nord avait été décidée il y a déjà un mois par le cabinet de sécurité. Si le Hezbollah avait été au courant, il aurait par exemple tout fait pour kidnapper un ou des soldats à l’intérieur des tunnels.
blob:https://news.walla.co.il/b5d5a8b0-bc64-4293-b469-0fe9dcf64259
Photo Amit Shabi / Yediot Aharonot / POOL
Oui mais dans quelques mois il y aura des élections en france. Or, comme tout le monde connait les aboutissements et les intentions de macron, il ne faut pas s’attendre à ce que la france condamne le hezb. cela risque de froisser les millions d’électeurs musulmans.