Allez je me lance.
Moi Ploni bat Ploni, âgée d’un certain nombre d’années, parent au foyer consentant, assorti d’un emploi alimentaire, multifonctionnelle au sein de la famille et en dehors, j’ai dû souvent effectuer des choix qui se sont imposés à moi par la force des choses, par la force des idées reçues et établies, par la génération, par la famille, par l’environnement…
Des choix que je n’ai jamais déplorés, auxquels je me suis adaptée sans trop de difficultés, parce que ma devise a toujours été d’accepter avec joie et gratitude, et de sublimer, ce que j’avais, ce que je n’avais pas, ce que je vivais, ce Qu’Hachem m’avait alloué gracieusement.
Je fais partie d’une génération, d’entre 2, ni soumise, ni totalement libérée, révolutionnaire en herbe, vite étouffée dans l’œuf, n’ayant pas les outils nécessaires pour affronter les difficultés, ou tout simplement par manque de confiance en moi.
Et pourtant, à plusieurs reprises, au cours de ma vie, un petit cri du fin fond de mes entrailles, essaye de se faire entendre, sans qu’il puisse dépasser le stade de la réflexion.
A plusieurs reprises je me vois après 120 ans, devant le tribunal céleste, ne pas savoir quoi répondre aux questions:
« As-tu su exploiter le potentiel que je t’ai accordé ? »
« As-tu été Toi, dans ton intégralité et dans ton authenticité ? »
Ce petit cri finit toujours assourdi par les impératifs de la vie quotidienne, tel un oreiller que l’on met pour atténuer un son strident, sans jamais pouvoir l’étouffer totalement.
Alors quoi? N’est-il pas possible, d’associer différentes aspirations, de laisser libre cours à ce son devenu hurlement bien que recouvert ?
Doit-on se justifier de vouloir ajouter un autre sens à sa vie ?
Pourquoi se culpabilise-t-on de ne pas être rassasié de ce que l’on a ?
Comment se débarrasser de ce sentiment qui nous fait croire, qu’associer d’autres choix à ceux que l’on avait fait précédemment, sera au détriment de quelqu’un ou quelque chose ?
On arrive parfois à un tournant de sa vie où l’on n’ose se dire, et pourquoi pas ? Pourquoi pas moi.
Où l’on a l’impression d’avoir mené à bien et à terme toutes les activités entreprises.
Avec la sensation que le cri enfoui en nous refait surface et qu’il est peut-être temps de soulever l’oreiller pour le laisser s’échapper.
On s’autorise à penser qu’ajouter d’autres expériences nouvelles, plus personnelles aux anciennes, sera désormais un enrichissement considérable dans notre vie, parce que c’est peut-être le moment.
L’aide divine y est pour quelque chose évidemment. Comme s’Il nous disait, allez c’est à ton tour maintenant, lance-toi, plonge, Je suis là en bas, n’ai pas peur.
Je Suis, des opportunités venues de nulle part, des bonnes personnes rencontrées, Je Suis une main qui se tend, une lumière pas si loin, vas-y avance, même si c’est branlant, même si la lumière est tamisée, pour honorer tout ce que J’ai entrepris pour te faciliter la tâche, pour que jamais tu ne regrettes de ne pas avoir tenté.
Laisse jaillir le pétrole qu’il y a au fond de ton gisement, même si pour ça il faudra de nombreux forages.
Candice.
Beau texte sauf….la dernière phrase. Beurk…le pétrole….je n’a jamais voulu ressembler à ce qui en avaient, car c’est très inflammable !!! Sans prétendre être blanc comme neige comme Candice, être en accord et satisfait de soi-même, c’est peu mais c’est énorme et suffisant à mes yeux, avant ou après 120 ans .
Très joli texte qui fait réfléchir…
Magnifique texte pleins de sens et d émotions. .
J adore
Très bien ecrit
Magnifique texte pleins de sens et d émotions. .
Un texte si bien écrit qui me donne envie de dire allez je me lance. Qu’Il soit toujours a nos côtés pour nous guider…
Très touchant cet article il donne envie allez de l avant bravo d avoir ose. Je pense que cela n a pas du etre facile
Tellement vrai… Tout sonne tellement juste… Et tellement bien écrit
J ai hâte de te lire… Ce n’est qu un début
Merci Candice
Je vais m identifier à ta prose
tres beau témoignage et tres belle réflexion
tellement d accord avec toi candice.