Ayman Oudeh fait à nouveau scandale

A l’appel de la Liste arabe unifiée et d’organisations d’extrême gauche, une manifestation anti-Tsahal avait été organisée vendredi soir à Haïfa en solidarité avec les « victimes » de Gaza. D’importantes forces de police et de gardes-frontières avaient été déployées afin d’éviter tout débordement. Mais comme il fallait s’y attendre, les manifestations arabes s’en sont pris aux forces de l’ordre qui ont réagi avec détermination. Il y a eu plusieurs arrestations ainsi que plusieurs blessés parmi les manifestants.

Le lendemain, le président de la Liste arabe, Ayman Oudeh, toujours provocateur, s’est présenté à l’hôpital Benei Tzion afin de rendre visite à des blessés. Mais la police qui était présente avait eu ordre de ne pas le laisser entrer. Ayman Oudeh s’est alors mis à insulter grossièrement le policier    et a tenté d’entrer de forces dans l’hôpital. L’agent a porté plainte pour outrage à agent de l’Etat et obstruction à l’exercice de ses fonctions.

Le ministre de la Défense Avigdor Lieberman a vigoureusement dénoncé l’attitude des députés arabes: « Chaque jour où Ayman Oudeh et ses acolytes de la Liste arabe se promènent librement et insultent des policiers est un jour d’échec des autorités d’application de la loi. La place de ces terroristes est en prison. Il est temps qu’ils paient pour leur comportement ». Avec son insolence légendaire, Ahmad Tibi a réagi sur Twitter: « Terroristes??!! Prison??!! Préparez-vous Lieberman! Vous n’arriverez pas à nous mettre une enquête politique sur le dos. Par contre, le premier qui arrivera devant un tribunal, international celui-ci, c’est vous! »

Ayman Oudeh a dénoncé « la brutalité de la police » qui est selon lui « le résultat de l’état d’esprit insufflé par le ministre de la Sécurité intérieure Guilad Erdan qui accuse la direction politique de la population arabe d’être une cinquième colonne et d’encourager la violence ». Il a également dénoncé les propos du ministre de la Défense: « Il n’a pas le droit de nous qualifier de traîtres ou de terroristes ».

Lorsqu’il est entré en politique Ayman Oudeh avait été présenté par les médias israéliens comme un « modéré » et comme « l’espoir de la coexistence judéo-arabe ». Mais le verni est bien vite tombé chez cet homme qui ne cache plus aujourd’hui qu’il est un farouche adversaire de l’Etat juif, qui refuse de condamner les actes terroristes antijuifs et qui diffuse à l’étranger tous les mensonges possibles sur l’Etat qui lui permet de s’exprimer librement et lui paie son salaire de député.

Vidéo:

Photo Hadas Parush / Flash 90