Le ministre de la Défense s’est rendu mardi matin au QG de la Division Gaza, accompagné du chef d’Etat-major adjoint, Aviv Kochavi, et a fait le point de la situation devant les officiers, dont le commandant de la région sud, général Herzi Halévy et le commandant de la division, Yehouda Fuchs.
Décision déjà prise ou dernière tentative de faire pression sur le Hamas avant vendredi, Avigdor Lieberman s’est montré très ferme: « Nous ne sommes plus prêts à nous résigner à ce niveau de violences auquel nous assistons semaine après semaine. La partie adverse doit comprendre que nous, Etat d’Israël et Tsahal, avons fait tout ce qui était possible pour revenir à la situation qui prévalait avant le mois d’avril: utilisation modérée de la force, tentatives de persuasion, collaboration avec la communauté internationale et l’ONU. Tout le monde a voulu aider à résoudre ce problème. Nous avons tout tenté et il est temps de prendre maintenant des décisions ».
Par allusion, le ministre de la Défense a laissé comprendre qu’il n’y avait pas d’unité de vues sur cette question au cabinet de sécurité: « Nous devons frapper un grand coup sur le Hamas car c’est désormais le seul moyen de revenir à la situation d’avant et de faire baisser le niveau de violence à zéro ou presque zéro. Mais pour cela, il faut une décision du cabinet de sécurité. Hélas, ce n’est pas le ministre de la Défense ou le Premier ministre, ni le ministre de la Défense avec le Premier ministre qui peuvent prendre à eux seuls une telle décision ».
Avigdor Lieberman a également tenté d’expliquer le retard d’une telle décision, l’opinion publique israélienne ne comprenant pas pourquoi le gouvernement et Tsahal ont laissé cette situation « pourrir » depuis des semaines, permettant au Hamas de dicter le jeu et avoir de plus en plus d’audace: « Lorsque l’on me demande qu’est ce qui a soudain changé pour que je propose une telle décision maintenant. Il y a toujours un moment où quelque chose se produit qui fait que l’ont sent qu’il faut prendre une décision importante. Pour moi, c’est ce qui s’est passé vendredi dernier. Après que nous ayons autorisé l’ONU à faire entrer trois camions-citernes d’essence dans la bande de Gaza, il y a eu une explosion de violences particulièrement forte quelques heures plus tard ». Le ministre a aussi rappelé les propos du chef du Hamas, Ismaïl Hanyeh, qui a prévenu que les violences se poursuivront malgré l’entrée de marchandises ou le paiement des salaires des fonctionnaires.
Avigdor Lieberman a exclu toute levée du blocus maritime: « La levée du blocus signifierait l’entrée libre d’armes ainsi que de terroristes iraniens ou du Hezbollah dans la bande de Gaza. Nous n’accepterons jamais cela ».
Enfin, le ministre est revenu sur la solution qu’il préconise pour régler la situation à Gaza: « Reconstruction en contrepartie d’un désarmement complet ». « J’espère que nous prendrons bientôt les décisions qui s’imposent », a-t-il conclu.
Photo Ariel Hermoni / Ministère de la Défense
Où sont passés me commentaires ? Dorénavant je ne vous lirais plus et je ferais de la pub.
Ecrasez-nous ce Hamass-i… d’ordures.
Et qu’on en finisse une bonne fois pour toutes.
Blabla vous avez fait confiance aux français et Chirac qui vous ont promis de désarmer le Hezbollah, si vous cessez de détruire cette entité terroriste. Résultat ils sont devenus plus puissants qu’en 2006. Si vous comptez sur les russes pour jouer les gardes frontières, une fois de plus vous courrez devant une immense désillusion. À la prochaine.