Sourires, déclarations modérées et rencontres de public-relations en façade, Abou Mazen reste en réalité ce qu’il est et poursuit inlassablement son combat « non-violent » contre Israël sur la scène internationale. Le chef terroriste a fait envoyer un projet de résolution à plusieurs pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Le texte constitue une condamnation de la construction en Judée-Samarie et dans les parties de Jérusalem libérées en 1967 et exigeant d’Israël la cessation immédiate de la contruction juive. Ce texte a été élaboré en toute discrétion depuis le début 2016 notamment par des contacts avec des pays comme la France, l’Espagne, l’Egypte et d’autres pays arabes.
Abou Mazen souhaite soumettre cette résolution d’ici deux semaines lors de sa visite au siège des Nations-Unies à New York.
La dernière fois qu’un vote sur les localités juives a eu lieu à l’ONU fut en 2011, où une résolution obtint quatorze voix sur quinze mais tomba suite à un veto américain. La nouvelle résolution a ceci de nouveau par rapport à la précédente qu’elle contient un article supplémentaire condamnant…la violence de habitants juifs de Judée-Samarie à l’encontre des Arabes palestiniens!
Abou Mazen espère que cette fois-ci, le président américain, arrivé en fin de mandat, décidera pour une fois de ne pas opposer de veto américain, ce qui constituerait une « grande première » dans la politique étrangère américaine face à Israël.
Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a dénoncé cette nouvelle initiative unilatérale d’Abou Mazen et a déclaré « qu’une fois de plus Abou Mazen adopte une attitude qui éloigne les négociations et minimise les chances de paix ».
L’ambassadeur d’Israël à l’ONU Dany Danon a déclaré « qu’il n’existe pas de raccourci dans le processus de paix ». Il a rajouté que « ce processus doit commencer chez Abou Mazen par une dénonciation du terrorisme et une cessation de l’incitation à la violence et non en utilisant la communauté internationale contre Israël ».
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