Une nouvelle démarche de Mahmoud Abbas à l’Onu a suscité la réponse immédiate du Premier ministre Netanyahou qui a rappelé qu’une fois de plus, le chef de l’Autorité palestinienne avait pris une initiative qui ‘éloignait les chances d’un retour aux pourparlers’.
De quoi s’agit-il ? Abbas vient de déposer l’ébauche d’un projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations unies stipulant que la poursuite de la construction dans les implantations juives de Judée-Samarie ‘était un obstacle pour un accord de paix éventuel entre Israël et les Palestiniens’. A ce stade, on ignore si l’Onu en tiendra compte.
Netanyahou a rétorqué : « Seules des négociations directes permettront de promouvoir la paix mais Abou Mazen s’esquive ». Il a ajouté : « Les Palestiniens inculquent chaque jour à leurs enfants que les colonies sont Tel Aviv, Haïfa ou Acco ».
L’ambassadeur d’Israël à l’Onu Danny Danon a tenu lui aussi à condamner la nouvelle démarche du chef de l’AP : « Les Palestiniens doivent comprendre qu’il n’existe pas de raccourci, a-t-il affirmé. Pour faire avancer les discussions, il faut avant tout commencer par dénoncer le terrorisme et mettre un terme aux incitations à la haine et poursuivre par des pourparlers directs entre les deux camps ».
Danon a dénoncé les tentatives des dirigeants palestiniens ‘qui cherchaient à leurrer la Communauté internationale en présentant des initiatives qui n’apportaient rien à aucune des deux parties’.