Face aux critiques dont fait l’objet le chef d’Etat-major de Tsahal Gadi Azencot, le ministre de la Défense Moshé Yaalon s’est vu contraint d’intervenir pour lui exprimer son soutien sans faille: “Ôter la vie à quelqu’un est une décision et un acte lourd de conséquences même si c’est un ennemi. Je ne veux pas que les soldats de Tsahal aient la ‘gâchette facile'”. Par ailleurs, deux-cent officiers ont écrit et signé une lettre de soutien au chef d’Etat-major, exprimant leur accord avec les normes de Tsahal telles qu’il les a rappelées mercredi à Bat-Yam.
A l’opposé et mis à part la police et des députés de droite, le grand-rabbin de Safed, rav Shemouel Eliyahou a également critiqué l’attitude du chef d’Etat-major et le dédain avec lequel il a évoqué les paroles des sages d’Israël. Le rav Eliyahou a eu des mots très directs: “Les propos de Gadi Azencot auraient pu avoir une toute autre résonnance s’il était arrivé à endiguer la vague terroriste qui n’en finit pas. Hélas pour nous tous, Gadi Azencot a échoué dans la première grande mission de son mandat”. Le rav Eliyahou a également a voulu rappeler que l’éthique dont se targue le chef d’Etat-major est inefficace face au terrorisme et il est allé jusqu’à avertir le chef des armées de ne pas sacrifier des juifs au nom de cette dont il se prévaut.
“Le chef d’Etat-major pense qu’il est plus moral que les sages d’Israël”, rajoute le rav Eliyahou.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90