Le ministre de l’Education Naftali Benett a présenté jeudi le nouveau « panier culturel » dans lequel seront choisies les oeuvres obligatoires que les élèves devront voir dans le cadre de leurs études. Le mot d’ordre donné par le ministre à ceux qui ont sélectionné les oeuvres a été: « Davantage de culture pour les jeunes, dans plus d’endroits et moins d’oeuvres contestables ou nocives ».
Plusieurs améliorations ont été apportées par rapport à la situation antérieure: le nombre d’élèves concernés passe de cinq-cent mille à huit-cent mille, le budget consacré passe de seize à vingt-deux millions de shekels, le nombre de représentations proposées est multiplié par cinq (de mille deux-cent à six-mille) et le nombre de localités qui accueilleront ces représentations passe de cent à cent soixante-dix, dont des localités des zones de la périphérie.
Par ailleurs, la Commission du Repertoire n’aura plus le monopole de la sélection des représentations dans le « panier culturel » mais uniquement pour 30% d’entre elles. Ce seront désormais les directeurs d’établissements qui auront le loisir de choisir la majeur partie des oeuvres qu’ils souhaitent inclure dans le programme scolaire de leurs établissements. Détail intéressant: les représentations sélectionnées ne pourront ête effectivement choisies si les directeurs des théâtres et les acteurs acceptent de se représenter dans n’importe quelle école quelle que soit sa tendence ou sa localisation, ceci afin d’éviter un boycott.
Naftali Benett a indiqué que grâce à cette réforme, beaucoup plus d’enfants issus de toutes les couches de la population et habitant toutes les régions du pays auront le même accès accru à la culture. Il a également souligné que la nouvelle formule accorde plus de liberté aux directeurs d’établissements et les encourage à avoir l’esprit d’initiative.
Photo Miriam Alster / Flash 90