A l’approche du 10e anniversaire de la création du parti Yesh Atid, son président Yaïr Lapid a annoncé la tenue au mois de janvier des premières primaires pour la désignation du chef du parti. Entré en politique “pour faire de la politique autrement”, Yaïr Lapid aura mis dix ans pour donner un semblant de démocratie à son mouvement. Jusqu’à présent, tout comme Avigdor Lieberman avec Israël Beiteinou, Yaïr Lapid règne en maître absolu sur son parti, introduisant, éloignant ou écartant les candidats qui lui conviennent ou lui déplaisent. Récemment, l’ancienne députée Dr. Aliza Lavie avait confié qu’elle avait été reléguée par Yaïr Lapid à une place inéligible parce qu’elle lui avait tenu tête sur une proposition de loi qu’elle voulait présenter en faveur des femmes refusées de divorce religieux (Agounot).
Cette attitude autocratique avait été à l’origine en décembre 2020 du départ d’Ofer Shela’h, pourtant proche de Yaïr Lapid, qui avait en vain exigé des primaires pour désigner le président du parti.
Selon les nouveaux statuts, une commission électorale de quatre personnes sera chargée de désigner les candidats de la liste pour la Knesset. Le futur président du parti (sans surprise…) aura cependant le droit de placer deux candidats de son choix (non choisis par la commission électorale) dans chacune des deux premières dizaines de la liste, et au rang de son choix, avec un total de six candidats dans les trente premières places.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
un brillant exemple de dictature
Je m’en fous de la cuisine électorale !!!
Rien de commun avec Bennet qui est leader inné.