Après avoir vaillamment lutté contre la maladie du cancer, la célèbre photographe-journaliste Miri Tsa’hi z.l. s’est éteinte mardi à l’âge de 66 ans. Elle avait été hospitalisée il y a deux semaines suite à l’aggravation de son état.
Miri Tsa’hi avait été attirée très jeune par la photographie et avait commencé à prendre des clichés dès l’âge de 12 ans où, à sa demande, son père lui avait offert son premier appareil-photo à l’occasion de sa bat-mitsva. “Je me suis totalement donnée à la photographie. Je me consacre entièrement à la photographie, car la photographie, c’est la vie”, disait-elle.
Miri Tsa’hi z.l a réalisé de très nombreux reportages et publié des albums-photos de grande qualité. Ses prises de vue apparaissaient souvent dans des grands journaux tels qu’Israël Hayom, Makor Rishon ou Yediot Aharonot. Elle avait un don inégalé pour saisir des situations et des personnes et exprimer en une seule photo ce que mille mots pourraient décrire, notamment dans des sphères de population un peu négligées par les photographes comme par exemple celle de Judée-Samarie, lui redonnant un visage humain.
L’une des plus impressionnantes oeuvres de Miri Tsa’hi z.l. aura été de suivre pendant des mois les préparatifs et l’application du plan d’expulsion des plus de 8.000 Juifs du Goush Katif et du nord de la Samarie, immortalisant cette période dans des livres-photos particulièrement déchirants, “Katif, neuf jours au mois d’Av” et “Adama beLev Adam”.
C’était une femme qui préférait rester discrète, accordait peu d’interviews, n’aimait pas prendre en photo des scènes impudiques et respectait les demandes de ne pas photographier des scènes ou des personnes.
Depuis l’annonce de son décès, les réactions sont très nombreuses. Parmi elles :
Reouven Rivlin, président de l’Etat d’Israël : “Combien allez-vous me manquer chère Miri Tsa’hi, à l’oeil aiguisé et au grand coeur. Aucune événement en Judée-Samarie n’était complet sans votre présence (…) Je suis si content que vous ayez pu encore publier un livre qui fut votre carte de visite personnelle et professionnelle. Je souffre beaucoup de votre disparition. Vous serez toujours dans mon coeur”.
Binyamin Netanyahou, Premier ministre : “J’adresse mes condoléances du plus profond de mon coeur à la famille er aux très nombreux amis de cette merveilleuse photographe que fut Miri Tsah’i z.l. qui nous a quittés après une longue lutte contre la maladie. Miri avait un don exceptionnel de saisir avec son objectif des moments et des personnes que nul autre photographe n’avait saisi auparavant”.
Shlomo Neeman, président du conseil régionale du Goush Etzion : “C’est une immense perte pour le repeuplement juif. Miri fut la photographe attitrée de la Judée-Samarie. Elle était présente de manière discrète lors de tous les événements historiques de l’entreprise de repeuplement juif et du Goush Etzion en particulier, qui était un peu sa maison. Elle laisse un patrimoine immense de photos rares et inédites qui racontent l’histoire de notre renaissance en Judée-Samarie…”
Oded Revivi, maire d’Efrat : “Miri a accompagné durant de longues années l’épopée du repeuplement juif et elle fit partie du paysage régulier des reportages qui l’accompagnent. Elle a toujours travaillé avec sensibilité et doigté. A travers son objectif, elle a raconté l’histoire de ce repeuplement et de ses habitants. Nous avons été en contact pendant des années…”
Naftali Benett, président de Yamina : “Miri Tsa’hi, photographe et journaliste idéaliste, avec un coeur immense, nous a quittés. Miri zl. fut une âme particulière. A côté de son professionnalisme de haut niveau elle était une personne au grand coeur qui aidait les autres sans relâche. Elle n’était pas objective. Elle a lutté pour Erets Israël dans son intégralité. Elle a toujours recherché ce qui est bon dans l’Homme, y compris à travers son objectif”.
Vidéo :
Photo Aroutz 7