De nombreuses personnalités politiques, de droite mais aussi de gauche, estiment aujourd’hui qu’après le rejet de son appel, El-Or Azaria mérite soit un allègement de sa peine qui serait décidé par le chef d’Etat-major soit une grâce accordée par le président de l’Etat Reouven Rivlin.
Mais la présidente du parti d’extrême gauche Meretz a tenu à faire entendre sa voix discordante. Dans deux twitts qu’elle a publiés, Zehava Gal-On attend du chef d’Etat-major ou le cas échéant du président de l’Etat de ne pas accéder à la demande d’El-Or. Concernant le premier elle a écrit: “Au cas où El-Or Azaria demande un allègement de peine auprès du chef d’Etat-major Gadi Eizencot, je fais totale confiance à ce dernier pour qu’il lui refuse”. Et quant à une demande de grâce présidentielle, elle a écrit: “Je fais toute confiance au président Rivlin pour que son coeur penche du bon côté de l’Etat de droit et de l’éthique militaire et qu’il ne cède pas à la pression de l’opinion publique qui demande une grâce pour El-Or Azaria”.
Mis à part cette méchanceté caractéristique de la députée d’extrême gauche, Zehava Gal-On applique le principe talmudique bien connu de “quiconque se prend de pitié pour les gens cruels finira par être impitoyables avec les justes”. En effet, il y a trois ans, cette même Zehava Gal-On s’était violemment opposée à une proposition de loi qui visait à interdire toute possibilité de grâce présidentielle pour des terroristes ayant du sang sur le mains et condamnés à perpétuité.
Voilà le résultat d’une conception dévoyée de la morale par ceux qui s’en prétendent les ardents et uniques défenseurs.
Photo Miriam Alster / Flash 90