Tout comme le « caduc » de Yasser Arafat, les médias israéliens ont sauté les pieds joints sur les informations faisant état « d’efforts de Mahmoud Abbas pour calmer la situation et ne pas encourager le terrorisme ». Ces éléments émanant de Tsahal et du Shin Bet ont été (trop) rapidement saisis au vol par ceux qui veulent labelliser le chef terroriste de l’Autorité Palestinienne comme étant un « modéré » et ne voulant pas encourager la violence. Mais le grain de sable dans le mécanisme est très vite arrivé.
Nabil Abou Rodeïnah, porte-parole de Mahmoud Abbas a brisé les rêves des naïfs en reprenant les accusations traditionnelles et jetant de l’huile sur le feu. Il a qualifié l’élimination de l’un des terroristes de Pisgat Zeev « d’odieux assassinat de sang-froid d’un jeune palestinien ». Il a qualifié le terroriste de « héros » et est même allé jusqu’à le comparer à « l’icône » Mohamed A-Dura. Abou Rodeïnaha a accusé Israël de se livrer à un « véritable massacre de Palestiniens », parlant des terroristes éliminés lors de leurs méfaits.
Photo Aroutz 7 / Flash 90