Le pendant israélien du projet “Israel Victory Project” a été lancé mardi à l’Université de Tel-Aviv. Sur la tribune se trouvaient le député Oded Forer (Israël Beiteinou), président de la branche israélienne, le général (rés.) Uzi Dayan, ancien chef d’Etat-major adjoint, Lital Shemesh, journaliste à Aroutz 20 et modératrice, Matan Peleg, président de l’organisation Im Tirtsou et.. pour apporter la contradiction, Yariv Oppenheimer, ancien secrétaire-général de Shalom Akhshav.
Celui qui se trouve derrière ce projet est le journaliste américain Daniel Pipes, directeur du Middle East Forum. Il a créé un lobby identique dans le cadre du Congrès, qui travaillera étroitement avec son alter ego à la Knesset. L’idée de base que prône Daniel Pipes est aux antipodes de ce que propose la gauche, à savoir que c’est certes avec ses ennemis que l’on fait la paix…mais uniquement lorsqu’ils ont été définitivement battus! C’est ce qui s’est passé à la fin de la 2e Guerre mondiale. De là découle une école de pensée qui va faire son chemin dans les allées des parlements américain et israélien et qui accorde une préférence pour une victoire israélienne sans appel face aux Arabes palestiniens au lieu de concessions successives qui ne font qu’aggraver la situation.
Oded Forer a rappelé que l’éducation à la haine et le narratif mensonger qui sévissent dans les écoles et médias arabes palestiniens indiquent que le conflit n’est pas près de finir et que des concessions israéliennes ne serviront à rien. “Tant que les enfants arabes palestiniens rêvent de la disparition de l’Etat d’Israël, il faut retirer le mot ‘paix’ du dictionnaire” a notamment dit le député.
Uzi Dayan a dénoncé les “Cassandres” (de gauche) qui disent depuis des années que le temps joue contre Israël: “Que voit-on aujourd’hui? Que les conflits qui ravagent la région ont mis de côté la question arabe palestinienne”.
Yariv Oppenheimer a abordé la question cruciale de l’identité des Arabes israéliens, en prétendant que le conflit commence par le fait qu’ils n’ont pas les même droits que les Juifs: “Ou bien il reçoit un salaire à la fin du mois ou bien il choisit de se révolter”, a-t-il cru bon de dire.
Quant à Matan Peleg, il a chaudement remercié les efforts aux Etats-Unis et en Israël de faire avancer cette conception qui renforce la foi de la société israélien dans le sionisme et dans la volonté de gagner ce combat contre ceux qui veulent la disparition de l’Etat d’Israël. Il a annoncé que l’organisation Im Tirtsou prendra une part active dans ce combat.
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