Bracha Benhaim a 18 ans, sa propre marque de mode et rêve d’ouvrir un magasin sur les Champs-Elysées. Elle est devenue l’une des créatrices les plus populaires chez les filles de séminaires à Jérusalem. «Je prends la mode, qui est une chose matérielle, et la sanctifie », explique t-elle.
Elle vient de terminer ses études dans un séminaire ultra-orthodoxe de Jérusalem et a fêté son 18e anniversaire il y a un mois, mais Bracha Benhaim est déjà l’une des créatrices de mode les plus en vogue dans le milieu haredi d’Israël. «J’ai commencé quand j’étais encore à l’école», explique-t-elle. « J’ai commencé par confectionner des vêtements pour moi-même, d’une part strictement selon la loi juive, et d’autre part, selon mes propres goûts – Sans avoir besoin de mettre des vêtements en dessous comme base. »
« Les réactions ont été rapides – des amies ont fait appel à moi, puis des amies d’amies. Mais Bracha est passé de couturière amatrice à fondatrice d’une marque de mode incontournable chez les jeunes femmes ultra-orthodoxes de Jérusalem grâce à une vente de vêtements organisée par sa grande sœur à la maison. « C’est une pratique très habituelle dans le secteur haredi», explique Bracha.
«Je travaille avec des couturières qui ont 30 ans d’expérience. Aujourd’hui, je ne ai plus le temps de coudre. Je m’occupe du design, je sélectionne les tissus et elles se chargent de la confection. »
Donc, vous êtes une patronne?
« Oui, je suppose que oui », répond-elle timidement.
Et comment la société haredi réagit face à une jeune fille qui crée sa propre entreprise de mode?
Jusqu’à présent, les réactions ont été complètement favorables. C’est évidemment quelque chose de nouveau pour eux mais ils voient cela d’un oeil favorable. Je ne vais pas contre la Halakha, je ne fais rien de mal. Je prends la mode, qui est une chose matérielle, et je la sanctifie, la rend modeste et en accord avec la Halacha « .
Les collections qu’elle dessine s’inspirent des meilleurs designers du monde. «J’aime vraiment Valentino, Chanel et Dolce & Gabbana. Ils ont aussi un style très conservateur, qui répond aux exigences de modestie halakhiques. »
A la question: « que voulez-vous faire plus tard? », Bracha répond en riant: « Je me vois bien ouvrir un petit magasin sur les Champs-Élysées. Je crois beaucoup en ce que je fais. »
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