Cela faisait plus de 20 ans qu’il avait perdu son fils unique Haïm, tombé au Liban en 1992. Atteint d’un cancer, Arieh Ben Nathan, 83 ans, s’est donné la mort par balle sur la tombe de son enfant au Mont Herzl, le jour anniversaire de sa disparition.
C’est un drame qui a bouleversé tout son entourage. L’une de ses voisines de la localité de Mitspeh Yeriho où il habitait est restée marquée par les cris de douleur qu’il avait poussés lorsqu’on était venu lui annoncer la terrible nouvelle.
Des centaines de personnes ont assisté à l’enterrement d’ Arieh Ben Nathan qui a eu lieu au Har Hamenouhot à Jérusalem. Plusieurs de ses amis ont rappelé que depuis qu’il avait perdu son fils, Arieh Ben Nathan, malade depuis de nombreuses années, avant même le décès de son enfant, avait consacré sa vie à perpétuer sa mémoire en menant de nombreux combats pour obtenir des droits et ‘n’avait jamais trouvé le repos’.
Les nombreux amis qui étaient présents aux obsèques n’ont pas pu retenir leurs larmes. Son ex-épouse a décrit sa souffrance et la sienne, soulignant que ‘leur fils aurait dû dire Kaddish sur la tombe de son père’ et que ‘c’était le contraire qui s’était produit’.