Les parents de Naomi Gonzalez, jeune femme californienne de 23 ans tuée lors des attentats du 13 novembre à Paris intentent un procès contre Google, Facebook et Twitter. Ils accusent ces réseaux sociaux de constituer le support principal de la propagande de Daech par lesquels l’organisation attire les volontaires qui vont ensuite commettre des attentats dans le monde. Ils accusent aussi ces réseaux sociaux de faciliter le financement des organisations terroristes.
La famille Gonzalez a saisi la Cour fédérale de San Fransisco pour faire condamner ces compagnies pour violation de la loi anti-terroriste américaine. Ironie de l’histoire, cette plainte a été déposée le jour où était assassiné le couple de gendarmes français par un terroriste qui a diffusé son acte presque en direct par Facebook Live.
Selon l’accusation, depuis 2014, Daech a activé près de sixante-dix mille comptes Twitter dont soixante dix-neuf officiels avec un débit de quatre ving-dix posts à la minute! Twitter a réagi en exprimant « l’étonnement », affirmant collaborer avec différents organismes pour lutter contre la diffusion de propagande terroriste. Du côté de Google, c’est le refus d’aborder la question, seul un email de leur part indique laconiquement que « la politique de la compagnie est claire sur cette question quant au barrage de la propagande terroriste ». Même réaction chez Facebook.
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