Le paradoxe étant l’une des spécialistés de la gauche israélienne, les activistes de Women for Peace ont pris la défense du député arabe Ayman Oudeh sur la question de son absence aux obsèques de Shimon Pérès qu’il a dit considérer comme un « criminel de guerre ».
Comme il l’avait annoncé, le député Oren Hazan (Likoud) s’est rendu à Kfar Saba où était dressée la « Tente de la Paix » à l’initiative de Women for Peace. Il entendait protester contre la présence du président de la Liste arabe unifiée ainsi que la députée Aïda Tomeh-Suleiman, tous deux soutenant le terrorisme anti-israélien.
Accompagné de quelques militants de droite, Oren Hazan a interpellé Ayman Oudeh, et de vifs échanges se sont déroulés entre militants de droite et de gauche, ces derniers tentant de l’empêcher de force de pénétrer dans la tente. La police a dû intervenir pour séparer les deux groupes.
Oren Hazan a appelé les organisatrices à se rendre sur la tombe de Shimon Pérès et lui demander pardon pour avoir invité un allié des terroristes dans leur tente alors qu’il a refusé de se rendre à ses obsèques et a insulté sa mémoire dans les médias avant même qu’il ne soit enterré. « Je suis pour la paix et le dialogue mais je suis opposé à la tromperie et au fait que l’on donne une tribune aux pires de nos ennemis qui soutiennent l’assassinat de juifs et qui ne sont pas capables de dire une seul mot positif sur un dirigeant qui a consacré sa vie pour la coexistence et la paix », a déclaré Oren Hazan.
Avec une démagogie insolente, Ayman Oudeh a déclaré après lui que « les guerres sont les adversaires des femmes », que « l’occupation encourage la violence contre les femmes », ou encore que « les localités juives volent l’argent destiné aux droits sociaux des femmes et principalement des femmes arabes ».
Il est à regretter que le député Yehouda Glick ait voulu se distinguer en se rendant à la Tente de la Paix pour soutenir le mouvement Women for Peace, aux côtés des députés arabes.
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