Quarante-quatre ans après le massacre des onze athlètes israéliens aux Jeux Olympiques de Munich, la veuve de l’un d’entre eux, Ankie Spitzer, n’a toujours pas baissé les bras. Son mari, André Spitzer hy’d, était l’un des entraineurs de l’équipe israélienne.
Après des années de démarches et de courriers, elle a enfin obtenu, avec les proches des autres victimes, qu’un monument soit érigé en leur mémoire. Il rend également hommage aux deux personnes tuées dans un attentat à la bombe perpétré en 1996 aux JO d’Atlanta et à l’athlète géorgien qui a trouvé la mort dans un accident aux Jeux olympiques d’hiver de Vancouver en 2010.
Le monument a été inauguré mercredi dans le village olympique de Rio par le président du Comité international olympique, Thomas Bach, en présence d’Ankie Spitzer et d’Ilana Moreno, veuve de l’haltérophile Yossef Moreno hy’d. Thomas Bach a énoncé les noms de tous les athlètes assassinés et a observé une minute de silence.