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The cruise liner Mavi Marmara  is towed by a Turkish tugboat (R) as it leaves the port of the northern city of Haifa August 5, 2010. Israel released an impounded Turkish aid ship on Thursday on which its navy killed nine pro-Palestinian activists in a botched boarding as they tried to run the Gaza Strip blockade in May
Photo by Herzl Shapira/Flash 90*** Maariv & Agencies OUT ***  *** Local Caption *** ????? ?????
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The cruise liner Mavi Marmara is towed by a Turkish tugboat (R) as it leaves the port of the northern city of Haifa August 5, 2010. Israel released an impounded Turkish aid ship on Thursday on which its navy killed nine pro-Palestinian activists in a botched boarding as they tried to run the Gaza Strip blockade in May Photo by Herzl Shapira/Flash 90*** Maariv & Agencies OUT *** *** Local Caption *** ????? ????? ??? ???? ???? ???? ??? ??? ?????

Retour sur le Mavi Marmara

Emmanuel par Emmanuel
novembre 3, 2016
in A LA UNE, INTERNATIONAL, Sécurité Terrorisme
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Devant l’accord de réconciliation d’Israël avec la Turquie, que le cabinet de sécurité israélien a entériné le 29 juin, les réactions sont passionnées. Pour remettre cet accord en perspective, je propose de revenir sur ce qui est arrivé sur le Mavi Marmara il y a six ans.

Le 31 mai 2010, des commandos de l’armée de défense d’Israël (Tsahal) ont arraisonné et saisi le Mavi Marmara dans les eaux internationales alors qu’il était en route vers la bande de Gaza.

Après avoir communiqué les avertissements qu’un blocus naval de la région de Gaza était en vigueur, les soldats de Tsahal ont abordé le Mavi Marmara et ont été confrontés à une violente résistance de la part d’activistes turcs. Dans l’affrontement qui a suivi, neuf militants turcs ont été tués et dix militaires israéliens ont été blessés.

J’aimerais rappeler de quelle manière les soldats de Tsahal ont été reçus par les protestataires en mission « humanitaire » du Mavi Marmara.

En 2012, deux membres du commando israélien (A. et Y.) qui ont été blessés sur le pont du Mavi Marmara ont raconté au Jérusalem Post, sous le couvert de l’anonymat, les moments d’horreur de cet affrontement avec des terroristes.

J’ai traduit de l’anglais l’essentiel de l’interview du Jérusalem Post.

Rappel des événements

  • Le lundi 31 mai 2010, à 4 heures du matin, malgré les avertissements d’Israël, six navires en partance de la Turquie font route vers la bande de Gaza.
  • Les organisateurs, dirigés par le groupe islamiste IHH, affirment qu’ils sont porteurs d’« aide humanitaire » et que les navires transportent des « militants de la paix » de partout dans le monde.
  • Israël, déterminé à maintenir le blocus de Gaza, envoie des hélicoptères de Tsahal transportant des commandos de la marine vers la flottille. L’Opération « Winds of Sky 7 » a le feu vert.
  • Au début, les commandos prennent facilement cinq des six navires.
  • Toutefois, la prise du sixième navire — le Mavi Marmara — avec 700 personnes à son bord — est sur le point de se transformer en cauchemar.

Les témoignages de A. et Y.

rien ne laissait présager qu’il rencontrerait une situation dont il ne pourrait venir à bout grâce à son pistolet à balles de peinture

Alors qu’il était dans l’hélicoptère qui le transportait avec ses camarades, A. était convaincu qu’il se dirigeait vers une autre opération de routine : un navire civil transportant des militants de la paix.

Peut-être qu’il y aurait des bousculades ; mais rien ne laissait présager qu’il rencontrerait une situation dont il ne pourrait venir à bout grâce à quelques balles de son pistolet à balles de peinture.

Toutefois, lorsque A. et les membres du commando marin ont atterri sur le pont du Mavi Marmara, le scénario fut fort différent.

Le premier à atteindre le pont, le commandant de l’escouade, a été immédiatement blessé et neutralisé.

A. était le deuxième homme à descendre avec la corde.

A. est un résident de 23 ans du nord d’Israël, dont la mère a également servi dans une unité d’élite.

« Au début, je ne comprenais pas ce qui se passait », raconte-t-il.

« Comme je descendais, cinq ou six terroristes armés de bâtons, de barres de fer, de chaises, et de tout ce qui pouvait leur servir d’armes ont sauté sur moi. »

« J’ai subi des coups à la tête. Ils ont aussi essayé de m’étouffer tout en cherchant à me soulever pour me jeter vers le pont inférieur ».

« Quand je me suis rendu compte de ce qui se passait, j’ai réalisé que je me battais pour rester en vie. Je devais les neutraliser ou ils allaient me jeter à la mer ».

Jpost : Alors qu’as-tu fait ?

A. : Je me suis battu avec mes poings et j’ai commencé à les repousser. Au moment de descendre sur le pont, je ne tenais qu’un pistolet “paintball”… donc dans la phase initiale, je ne battais avec mes mains. C’est ce que nous avons appris à faire quand nous ne sommes pas armés.

Jpost : Mais vous aviez une arme de poing ?

A. : Elle était attachée à mon mollet. J’ai essayé de l’atteindre, mais cela a pris du temps.

Jpost : Qu’est-ce qui se passait dans ton esprit à ce moment-là ?

A. : Vous vous battez pour votre vie. La lutte a duré environ 30 secondes. Ils ont essayé de me jeter à la mer, mais juste au moment où je suis parvenu à atteindre mon arme de poing, j’ai reçu cette balle à l’estomac ».

Pendant que les militants me frappaient, je sentais une sensation de brûlure sur le corps. Au début, je ne comprenais pas. Je posais ma main sur mon ventre et je ne comprenais pas très bien ce qui se passait. Cinq secondes plus tard, j’ai de nouveau placé ma main sur ma blessure et j’ai senti que mon doigt s’enfonçait. Tout cela alors que les terroristes continuaient de me battre.

Quand il s’est rendu compte qu’il avait été atteint par une balle, A. s’est dit : « Merde, j’ai pris une balle ». « Ça m’a mis en rogne » a-t-il raconté.

Non loin de lui, son camarade Y., subissait un sévère passage à tabac.

Y. avait également atterri sur le pont.

« Comme je glissais de la corde, je voyais un groupe de personnes qui se battaient. Je n’avais pas le choix, je ne pouvais pas remonter.

J’ai continué de glisser en bas de la corde et j’ai vu quatre ou cinq terroristes qui m’attendaient, armés de clubs, de tuyaux et de chaises métalliques.

Je suis arrivé en bas et ils ont immédiatement commencé à me battre, en se concentrant sur ma tête.

Je portais un casque militaire, mais ils l’ont retiré et brisé et ils ont commencé à me porter des coups à la tête. Tout en faisant cela, ils me tiraient vers le bord de la plate-forme, afin de me jeter par-dessus bord.

Ma tête a été légèrement blessée et mon bras gauche a été blessé, parce qu’ils le pulvérisaient avec leurs bâtons » a raconté Y..

« Puis, d’un seul coup, j’ai changé de réaction — comme on nous a entraînés à le faire — je me suis penché vers mon mollet, j’ai réussi à sortir mon arme de poing, et j’ai tiré une balle dans les jambes de chaque agresseur. »

Quelques secondes après l’atterrissage sur le pont du Marmara, le bras gauche de Y. était complètement écrasé et il est resté accroché à son épaule.

Y. a réussi à sortir son arme de poing avec son autre main et a tiré sur les jambes de ses assaillants.

« À ce moment-là, j’ai remarqué un de nos soldats de l’autre côté du pont, avec deux terroristes debout au-dessus de lui, occupés à le battre. Il saignait sur le sol donc j’ai tiré sur les deux terroristes et je les ai descendus.».

Jpost : Comment saviez-vous qui était un terroriste et qui était un civil innocent ?

Y. : « Il n’y avait aucun problème à les identifier. Les terroristes portaient des gilets de sauvetage orange, des gilets de protection et des masques à gaz. Ils étaient tous équipés d’armes blanches. Les militants pacifistes innocents ne ressemblent pas à ça. »

C’est à ce moment-là que A. a également réussi à sortir son arme de poing. « Au moment où les assaillants ont vu que je tenais une arme à feu et en l’agitant, ils sont partis. J’ai levé les yeux et j’ai vu un autre terroriste avec une arme de poing visant à un membre de mon équipe. À ce moment, j’ai ouvert le feu et je l’ai descendu.

Je me suis retourné et j’ai vu que les terroristes qui étaient au-dessus de moi plus tôt étaient maintenant en train de combattre contre mes camarades. J’ai ouvert le feu sur l’un d’entre eux qui mettait un autre soldat en péril et je l’ai descendu. »

Pendant ce temps, les combats se poursuivaient à l’intérieur du navire.

A. se rappela soudain qu’il avait été touché par une balle et qu’il perdait du sang.

A. : « Après deux ou trois minutes, quand j’ai vu que les choses s’étaient calmées, je suis allé voir l’ambulancier et lui ai dit que j’avais été frappé par une balle… Encore aujourd’hui, je plaisante avec lui sur le fait qu’il ne m’a pas donné de morphine, parce qu’il ne pensait pas que je souffrais. En fait, j’éprouvais beaucoup de douleur. J’avais vraiment mal. »

Alors que A. était neutralisé, Y. a décidé de continuer à se battre à l’intérieur du navire, malgré son bras brisé.

Y. : « J’ai attaché mon bras à la veste avec une ceinture, aussi simple que cela, et j’ai continué à me battre. À ce moment-là, c’était la dernière chose qui me dérangeait… il n’y avait pas de sentiment à ce moment-là, pas de douleur.

J’ai vu que notre deuxième commando était arrivé dans l’hélicoptère qui nous suivait. Il avançait vers le pont. Je les ai rejoints. Seulement après que tout cela ait pris fin, peut-être 40 ou 50 minutes plus tard, j’ai pris le temps de me faire soigner. Après les combats, j’ai dit à l’ambulancier : écoute, mon bras est cassé. »

Le commandant de l’escouade, A. et Y. sont ceux qui ont subi les pires blessures parmi les commandos de la marine qui ont débarqué sur le Marmara ce matin-là.

« Étant donné ce qui s’est passé, nous nous en sommes sortis avec des blessures minimes », explique A. « Chaque soldat qui a participé à cet incident a donné tout ce qu’il avait. Il faut comprendre :.. Notre unité de marine c’est notre famille. Ceci explique le fait que je suis en service dans l’armée israélienne depuis cinq ans maintenant et que je ne veux pas être démobilisé. »

Conclusion

Cette petite excursion sur un « navire de paix » s’approchant des côtes d’Israël s’est révélée être autre chose qu’une promenade de santé.

Aucun n’avait imaginé que l’opération allait devenir aussi dangereuse et que, quelques heures plus tard, leurs images en noir et blanc se retrouveraient dans les bulletins de nouvelles à travers le monde.

Alors maintenant que vous vous rappelez ce qui est arrivé à ces jeunes soldats de Tsahal, la question se pose : fallait-il présenter des excuses aux Turcs et verser des compensations aux familles des terroristes ?

© Magali Marc (@magalimarc15) pourDreuz.info.

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