La police a décidé d’ouvrir une enquête suite au reportage de l’émission télévisée Ouvda qui a révélé jeudi soir dernier qu’un militant d’extrême gauche communiquait à l’Autorité palestinienne des noms de Palestiniens vendant des terres à des Juifs, en sachant pertinemment qu’ils risquaient de subir des sévices ou même d’être tués. De son côté, le journaliste d’Ouvda Omri Assenheim qui a participé à la réalisation de ce reportage, se dit déçu de ses collègues de gauche qui ont émis de vives critiques à son encontre.
Dans une interview accordée à la chaîne Galei Israël, il a souligné « qu’un travail journalistique avait été effectué » et « qu’il faisait partie lui-même du camp des journalistes intègres qui, lorsqu’un dossier important leur était transmis, considéraient qu’il fallait le publier ». Il a ajouté : « Qu’attendait-on de nous ? Que nous disions qu’il fallait écarter ces documents, qu’Ilana (Dayan) et moi-même déclarions : ‘Silence, cela, nous devons l’éliminer, cela risque de porter atteinte aux associations de gauche’ ? Il a encore précisé, pour prouver son objectivité, « qu’il n’avait pas hésité, au plus fort de la 2e Intifada, de faire des reportages critiquant le comportement de Tsahal dans les ‘territoires’ ».