Les jours passent et la “réconciliation” entre les deux frères ennemis Fatah et Hamas s’avère correspondre à ce que de nombreux observateurs israéliens prévoyaient: les deux organisations s’entendent – en surface en tout cas – sur la répartition des tâches entre elles quant à la gestion de la bande de Gaza, mais les choses resteront ce qu’elles sont pour tout ce qui concerne l’attitude face à Israël.
Le chef de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas s’est empressé de démentir les informations selon lesquelles il aurait exigé du Hamas la reconnaissance d’Israël comme condition pour entrer dans le cabinet d’union qui est en préparation. C’est le journal Haaretz qui ayant pris ses rêves pour des réalités avait affirmé que le chef de l’AP avait fait cette annonce lors d’une rencontre avec des anciens députés israéliens à Ramallah. Mais Mahmoud Abbas a fait publier un communiqué démentant les propos du quotidien post-sioniste et insistant sur le fait qu’il n’a jamais fait une telle demande au Hamas.
La reconnaissance d’Israël fait partie de toute une série de conditions émises par Israël, les Etats-Unis et le Quartet pour reconnaître un cabinet Fatah-Hamas. Mais ce dernier a dès le début averti qu’il ne reconnaîtra jamais Israël tout comme il refusera de se désarmer et de renoncer au terrorisme.
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