Un mois à peine après sa sortie de prison, où il a purgé une peine de neuf mois de détention pour incitation à la violence, le cheikh Raed Salah, leader de la faction nord du mouvement islamique, persiste et signe, cette fois dans un autre registre.
Il lance à présent une campagne en faveur du boycott de l’hébreu. Faisant pression sur les jeunes arabes du pays, il cherche à les détacher de la société israélienne pour qu’ils s’attachent aux Palestiniens.
Dans le message qu’il leur a adressé, il a appelé les Arabes israéliens à renouer avec la langue arabe et a suggéré aux parents et aux conseils locaux arabes d’imposer une amende de 10 shekels à tous ceux qui parleraient l’hébreu ou une autre langue que l’arabe.
Répondant assez rapidement à son appel, un certain nombre d’Arabes israéliens lui ont fait savoir, par les réseaux sociaux, qu’ils étaient prêts à participer à sa campagne.
Maor Tsemah, président de l’organisation ‘Lah’ Yeroushalayim’ qui milite pour le maintien de l’intégrité de Jérusalem, a tenu à réagir immédiatement à cette propagande odieuse lancée par Raed Salah. Il a déclaré que ‘le boycott de la langue hébraïque lui rappelait des périodes sombres de l’histoire’. Il a ajouté : « Le cheikh Raed Salah poursuit ses incitations racistes contre l’Etat d’Israël et ses citoyens et les autorités judiciaires doivent absolument prendre les mesures qui s’imposent ».