Le député Esawi Frej, du parti d’extrême gauche Meretz, a fait une comparaison scandaleuse, mardi après-midi, au cours d’une session spéciale qui s’est tenue à la Knesset à l’occasion de la Journée Internationale en souvenir des victimes de la Shoah.
Dans son discours, il s’est permis d’établir un parallèle inadmissible entre les slogans nazis de 1933 et les propos de la ministre de la Culture Miri Reguev (Likoud). Des rescapés de la Shoah, outrés par de telles déclarations, ont quitté ostensiblement l’hémicycle.
Il avait d’abord déclaré: “Malheureusement, il y a trop de points communs entre l’Allemagne de 1933 et 2017 dans beaucoup d’endroits dans le monde, et non loin de chez nous, en Syrie’. Puis il avait ajouté : « Ces slogans reviennent, chez Trump aux USA et même chez nous, avec Miri Réguev’.
De nombreux députés ont réagi avec colère et l’un d’entre eux, Oded Forer, d’Israel Beteinou, a accusé Frej d’être un provocateur, lui rappelant ‘qu’il n’avait pas le droit de s’exprimer ainsi’ et ‘qu’il devait avoir honte’.
Le chef de séance a ensuite demandé pardon aux rescapés de la Shoah et les a priés de rester. Puis il a ajouté : « Je suis scandalisé par ces déclarations et je demande au député Frej de retirer ce qu’il a dit ». Mais ce dernier, prétendant ‘dénoncer le racisme’, a rétorqué : ‘en quoi me suis-je fourvoyé ?’
A l’issue des débats, Forer a confié : « L’effronterie et l’impudeur du député Frej, qui a osé se tenir face aux rescapés à la Knesset en une telle journée pour comparer l’Etat d’Israël, même de façon relativement réduite, au régime nazi est impardonnable. Apparemment, Frej devrait ouvrir un livre d’histoire pour comprendre ce qui est arrivé au peuple juif en Europe ».
> Apparemment, Frej devrait ouvrir un livre d’histoire pour comprendre ce qui est arrivé au peuple juif en Europe
mais là c’est tout le problème.
à l’extrême gauche, on n’a pas besoin de livre d’histoire
à l’extrême gauche, on détient La Vérité
à l’extrême gauche, on réécrit les livres d’histoires (cf le ministère de la vérité – 1984 georges orwell)