Le monde a été frappé de stupeur après l’annonce des résultats des élections américaines. En effet, les sondages ayant prévu la victoire de la candidate démocrate Hillary Clinton, les chancelleries affichent dans l’ensemble la surprise face au choix de la majorité des Américains qui ont fait du Républicain Donald Trump le 45e président des USA.
La Russie a commenté ce succès par l’intermédiaire du président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre haute du parlement, Konstantin Kosachev. Il a déclaré qu’il espérait à présent que les Etats-Unis pratiqueraient la ‘Real politique’, ajoutant que le nouveau président, qui manquait d’expérience, devrait désormais faire ses preuves.
Kosachev a ensuite souligné que ‘de nouvelles opportunités se présentaient’, émettant l’espoir de voir s’améliorer les relations entre les Etats-Unis et la Russie. Et de conclure en affirmant que ‘ce résultat était préférable à une Amérique dépourvue d’espoir d’Hillary Clinton ».
La ministre allemande de la Défense Ursula von der Leyen a fait part de sa stupéfaction, estimant que le vote témoignait davantage d’un mécontentement face à l’administration actuelle que d’un soutien à Trump. Pour un membre du parti de la chancelière Angela Merkel, personne ne peut savoir actuellement quelle politique mènera Trump après son entrée à la Maison Blanche. Il a ajouté que la situation géopolitique restait encore incertaine.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a quant à lui indiqué que ‘la France était l’alliée des Etats-Unis, partenaire des Etats-Unis’. Il a précisé : « Nous avons besoin de travailler ensemble pour un monde équilibré, pour un monde de paix, pour un monde aussi qui traite les questions du monde ».
Et d’ajouter : « il va falloir essayer de voir ce que veut faire ce nouveau président, puisque ce qu’il a dit jusqu’à présent provoque bien des inquiétudes (…). Que va devenir l’accord de Paris sur le climat ? Que va devenir l’accord sur le nucléaire iranien ? (…) C’est un défi pour l’Europe, ce qui vient de se passer dans ce monde d’incertitudes. Il faut surtout que l’Europe ne flanche pas”.
La Corée du Sud reste confiante, convaincue que le nouveau président poursuivra la politique de Washington consistant à exercer des pressions sur la Corée du Nord.
L’ambassadrice des Etats-Unis au Liban Elizabeth Richard a estimé de son côté que la politique étrangère de son pays ne changerait pas, soulignant que ‘Washington poursuivrait ses efforts en vue de trouver des solutions aux questions brûlantes’.