Ce mardi 1e septembre est un grand jour pour tous les jeunes israéliens qui vont reprendre le chemin de l’école après les grandes vacances d’été. Au total, ils sont plus de deux millions d’enfants et d’adolescents à retourner en classe dont 157 000 en Kita Aleph. Parmi eux, on compte 2 900 nouveaux immigrants qui vont franchir pour la première fois l’entrée d’un établissement scolaire israélien. Près de 360 d’entre eux vont débuter leur apprentissage en Kita Aleph.
Selon les données du ministère de l’Intégration, on enregistre cette année une hausse de 50 % du nombre des enfants d’Olim intégrés dans les classes Aleph (CP) et Youd Bet (Terminale) par rapport à l’an dernier. Et comme l’année dernière, ce sont les nouveaux immigrants de France qui sont les plus nombreux, avec près de 1 150 jeunes. Ils sont suivis par les Olim d’origine ukrainienne (500), de Russie (470), et des Etats-Unis (270). D’autres enfants, moins nombreux, viennent du Pérou, d’Australie, de Belgique, …
On peut encore préciser qu’ils sont 1 500 à entamer leur année scolaire dans la région de Tel Aviv et du centre du pays, 400 dans le Sud et près de 400 également à Jérusalem et ses environs. Près de 600 étudieront dans des écoles du Nord d’Israël.
Dans le cadre des préparatifs de la rentrée, le ministre de l’Alya et de l’Intégration Zeev Elkin (Likoud) a rencontré le ministre de l’Education Naftali Benett (Habayit Hayehoudi). Accompagnés tous deux de leurs conseillers, ils sont convenus d’une coopération étroite entre leurs deux ministères en vue de régler les nombreux problèmes des élèves qui viennent de s’installer en Israël.
Pour Elkin, l’augmentation du nombre d’Olim dans les écoles est un signe très positif indiquant qu’Israël vit un moment historique avec une croissance importante de l’immigration. « Toutefois, a-t-il tenu à ajouter, il ne s’agit pas seulement d’une bonne nouvelle. Le système éducatif israélien et la société israélienne toute entière vont devoir faire face à un nouvel enjeu. Si nous ne parvenons pas à surmonter les nombreuses difficultés inhérentes à l’intégration des jeunes élèves olim, cela risque de porter atteinte au processus de l’Alya ». Photo by Yonatan Sindel/Flash90