A l’occasion de la visite officielle du Premier ministre israélien aux Pays-Bas, un ancien chef du gouvernement néerlandais, Dries van Agt s’est lancé dans une violente attaque contre Binyamin Netanyahou. A la tête du gouvernement entre 1977 et 1982, van Agt, membre du Parti chrétien-conservateur, est un militant pro-palestinien de longue date. Cette fois-ci il a appelé à « l’arrestation du criminel de guerre Netanyahou qui va arriver aux Pays-Bas ». Lors d’une interview télévisée il a accusé Israël de « crimes de guerres » et déclaré que les autorités de son pays, au lieu d’accueillir Binyamin Netanyahou devraient le déférer dès son arrivée devant la Cour pénale internationale de La Haye!
Vries van Agt n’en est pas à sa première, et peut être taxé d’antisémitisme et pas « seulement » d’adversaire d’Israël. En 1972, alors qu’il était ministre de la Justice, il avait appelé à la libération d’anciens nazis détenus aux Pays-Bas, « pour raisons de santé », justifiant sa demande par le fait « qu’il était lui-aussi un aryen »! Il est par ailleurs membre du comité de parrainage du Tribunal Russel sur la Palestine, sorte de forum d’opinion dont l’objectif affiché est de « mobiliser les opinions publiques pour que les Nations Unies et les États membres prennent les mesures indispensables pour mettre fin à l’impunité de l’État d’Israël, et pour aboutir à un règlement juste et durable de ce conflit ». Parmi les autre membres de ce « tribunal », Leila Shahid et l’israélienne Nurit Elhanan-Peled l’un des archétypes de la haine de soi israélienne.
Les nombreuses déclarations anti-israéliennes de Vries van Agt l’ont marginalisé au sein de son parti, qui s’est distancé depuis longtemps de lui, faisant savoir « qu’elles ne représentent que l’opinion d’un seul homme ».
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