Une fois de plus, Israël fait l’objet d’accusations injustes et injustifiées dans le cadre de l’Assemblée générale de l’Onu. On lui reproche à présent ‘d’empêcher l’aide humanitaire aux Palestiniens’. Dans un débat sur l’assistance humanitaire dans des zones sinistrées, des ambassadeurs arabes et le délégué palestinien Riyad Mansour ont prétendu qu’Israël ‘freinait les aides aux Palestiniens de Judée-Samarie et de Gaza’. David Roth, adjoint de l’ambassadeur d’Israël, a rétorqué que c’était le contraire : soulignant qu’Israël était toujours le premier pays à proposer son aide lors de catastrophes dans le monde, il a ajouté qu’il œuvrait également pour faciliter la vie des Palestiniens. Il a cité pour exemple l’autorisation que venait d’accorder le gouvernement israélien à l’installation d’une ligne électrique augmentant de 100 mégawatts l’alimentation en électricité de Gaza et le transfert de 10 millions de mètres cubes d’eau à Gaza ‘alors que le Hamas empêchait le développement de Gaza’. Quant à l’UNWRA, a-t-il encore précisé, ‘il évite de faire des reproches au Hamas et préfère accuser Israël au lieu de faire son travail humanitaire’. A l’Onu, certains laisseraient entendre que le Conseil de Sécurité pourrait adopter une résolution anti-israélienne avant le départ d’Obama. Les Américains, disent-ils, pourraient ne pas stopper une initiative palestinienne dénonçant les implantations au Conseil de Sécurité si la loi de régularisation est adoptée (à la Knesset). L’ambassadeur des Etats-Unis en Israël Dan Shapiro a fait part cette semaine de son ‘inquiétude’ dans une conférence, indiquant qu’il craignait que ‘la perspective des deux Etats ne disparaisse’.