Les incidents graves se poursuivent dans la région de Jérusalem. Au sein du gouvernement, les discussions vont bon train pour tenter de trouver des solutions qui permettraient d’enrayer cette vague de violences. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a confié dimanche soir à ses proches, à la veille d’un débat de son cabinet sécuritaire sur ce sujet brûlant, qu’il était résolu à approuver de nouvelles mesures plus sévères contre les auteurs d’actes terroristes.
Dans ce contexte, il a rappelé que « l’Etat était souverain » et qu’il fallait modifier les consignes d’ouverture du feu sur les lanceurs de pierres et de bouteilles incendiaires, prévoir contre eux des peines minimales (fixées par la loi) et supprimer certains de leurs droits comme par exemple les allocations familiales aux parents d’agresseurs encore mineurs.
Mais le conseiller juridique du gouvernement Yehouda Weinstein s’oppose à certaines mesures, refusant par exemple qu’une punition minimale soit définie par la loi. Il propose en échange qu’elle soit appliquée de façon provisoire, pour une durée limitée.
Des solutions devraient être adoptées en fin de semaine lors d’une réunion que tiendra le Premier ministre mais ce dernier a déjà tenu à souligner que, « malgré tout le respect qu’il accordait au tribunal », il considérait que « c’était le droit et le devoir du gouvernement de fixer cette norme, à savoir de fixer des peines minimales aux lanceurs de pierres ».