Malgré les déclarations américaines semblant traduire un certain désintérêt pour le conflit du Proche-Orient, des proches du Premier ministre indiquent qu’il émet des craintes pour la période qui va de l’élection d’un nouveau président américain à son entrée effective en fonctions. Durant ces trois mois, le président Obama sera encore en fonction mais sera libéré de toutes contrainte politique pour lui-même et son parti, et risque d’adopter une attitude revancharde envers Binyamin Netanyahou.
On évoque principalement le refus du président américain d’opposer pour la première fois un veto lors de votes problématiques pour Israël au Conseil de sécurité afin de « laisser une marque dans l’Histoire » sur le dossier israélo-palestinien.
En prévision d’un tel scénario, Binyamin Netanyahou tient des concertations au sein du cabinet restreint depuis quelques mois concernant des gestes préventifs envers l’Autorité Palestinienne afin d’empêcher un tel scénario. Mais tout le monde n’est pas d’accord sur cette démarche. Le Premier ministre a le soutien des ministres Moshé Yaalon, Moshé Cahlon et Yoav Galant mais les ministres Naftali Benett, Ayelet Shaked et Zeev Elkin y sont opposés.
Interviewé notamment sur cette question sur Galei Tsahal, le ministre de la Sécurité intérieure Guilad Erdan a indiqué « ne pas imaginer que le président américain puisse avoir de telles intentions, après ses multiples déclarations sur la nécessité d’une solution négociée entre les deux parties et non imposée par la communauté internationale ».
Photo Avi Ohayon GPO / Flash 90
Obama est pret a tout avant de quitter la maison blanche, et va manifester plus que jamais son antisemitisme.
De plus a toutes les chances d’etre le nouveau patron de l’ONU avec tous les consequences que cela inclus.