Aujourd’hui, face aux attaques terroristes de plus en plus nombreuses, de plus en plus meurtrières, la France est quasiment désarmée.
On appelle les Français à se recueillir, à prier, à pleurer ensemble. Pendant ce temps, la Police mène l’enquête pour identifier les criminels et arrêter ceux qui sont en fuite.
Le scénario des massacres de janvier se répète.
Ni débat sur les causes de ce terrorisme, ni réflexion sur l’Islam
Encore une fois, la seule réponse au terrorisme de masse que nous subissons est une réponse policière.
Il n’y a ni débat sur les causes de ce terrorisme, ni réflexion sur l’Islam.
L’unique réponse policière est-elle adaptée à la situation, qui est, le doute n’est plus permis, une situation de guerre ?
Tout se passe comme si nous avions affaire à des délinquants ou des criminels de droit commun.
Or, cela est évident, les gens qui nous attaquent ne sont pas des assassins classiques. Ce sont des « soldats » qui agissent pour la défense d’une cause qu’ils considèrent comme sacrée. Si sacrée qu ‘ils sont prêts au sacrifice suprême, au sacrifice de leur vie.
Cette cause, c’est l’Islam et ses valeurs.
Bien sûr il faut poursuivre les assassins, les arrêter, démonter les filières. Mais cela est insuffisant.
Imaginons que Churchill, suite aux bombardements de Londres, ait demandé que l’on identifie les pilotes allemands ayant participé aux bombardements et qu’on les poursuive ! C’eût été totalement ridicule et absurde !
Et bien c’est exactement ce que nous faisons.
Nous recherchons les soldats qui ont largué les bombes.
Pourquoi sommes nous cantonnés à cette approche policière ? Parce que nous ne voulons pas voir quelle est la cause véritable de cette guerre qui nous est livrée.
Nous ne voulons pas voir la réalité. Une réalité qui saute aux yeux : tous les assaillants, tous les assassins sont musulmans.
Quelle est la cause de notre cécité ? Du déni des réalités ?
Nous voulons continuer à commercer, à faire des affaires avec nos ennemis
La réponse à cette question est simple : nous voulons continuer à commercer, à faire des affaires avec nos ennemis, ceux qui alimentent idéologiquement le terrorisme, ceux qui le financent, ceux qui cultivent la haine.
La cause de la cécité de nos dirigeants est dans ce double- jeu : croire qu’il est possible à la fois de combattre les islamistes et de faire des affaires avec leurs donneurs d’ordre, avec les pays qui les protègent.
la France ne s’apprêtait-elle pas à recevoir en grande pompe les dirigeants iraniens qui sont, avec ceux d’Arabie Saoudite, les grands pourvoyeurs du terrorisme islamiste ?
On se souvient de la politique schizophrénique qui inspira jadis les « accords d’Oslo ».
Pendant les discussions de « paix » les terroristes palestiniens se déchaînaient, multipliant les attentats contre les civils. Exactement comme cela se fait aujourd’hui en France.
Le chef du gouvernement israélien de l’époque fondait sa politique sur une double négation : combattre les terroristes comme si il n’y avait pas de pourparlers de paix et poursuivre ces pourparlers comme s’il n’y avait pas de terroristes.
Le piège de la Paix d’Oslo enfermait Israël dans une dramatique impasse.
C’est exactement ce double déni des réalités que les dirigeants Français mettent en pratique :
- Ils combattent les terroristes islamistes tout en entretenant les meilleures relations possibles avec les pays qui les financent et les encouragent.
- Ils interdisent tout débat sur l’Islam, faisant comme si l’Islam rigoriste avait déjà triomphé dans notre pays.
Conséquences : le terrorisme islamiste se renforce, devient de plus en plus virulent, meurtrier. L’Etat démocratique discrédité, affaibli, est impuissant à assurer une vraie protection des citoyens. La guerre civile est au bout de ce processus morbide.
© Sidney Touati pour Dreuz.info.