Nurit Elhanan-Peled est l’incarnation du syndrome pathétique de l’extrême gauche israélienne, qui mélange haine de soi et naïveté, pour ne pas dure stupidité. En septembre 1997, sa fille Smadar hy’d, 14 ans, était tuée dans un attentat en pleine zone piétonne de la rue Ben Yehouda à Jérusalem. Trois terroristes revigorés par les Accords d’Oslo s’étaient fait exploser simultanément, causant la mort de cinq personnes dont la jeune fille qui avait eu le tort de vouloir faire des emplettes en ville.
Sa maman Nurit avait alors provoqué le scandale en déclarant qu’elle n’en voulait absolument pas aux terroristes mais au Premier ministre de l’époque Binyamin Netanyahou, unique responsable selon elle de la vague de violence terroriste conséquente aux accords d’Oslo. Il faut dire qu’elle avait de qui tenir. Son père n’était autre que l’ancien général Matti Peled, chantre du rapprochement israélo-palestinien, qui avait notamment “justifié” les attentats en Judée-Samarie en expliquant que les habitants juifs avaient pris leurs responsabilités en s’installant là-bas. Il ne savait pas à l’époque que sa petite-fille serait victime de ceux qui contrairement à lui ne font aucune différence entre Ofra, Jérusalem, Tel-Aviv ou Beer-Sheva.
Nurit Elhanan-Peled, qui est “spécialiste” en éducation a écrit des ouvrages où elle pourfend la droite israélienne mais aussi la gauche, justifie les attentats et accuse Israël d’être un Etat-apartheid. Elle donne de nombreuses conférences à l’étranger où elle est considérée comme “une voix qui compte en Israël”. Elle compte aussi parmi les fondateurs du Tribunal Russel, institution espagnole qui encourage notamment le boycott d’Israël. Nurit Elhanan-Peled s’enorgueillit aussi de prendre le deuil le jour de Yom Haatsmaout.
A sa grande joie, ses ouvrages sur l’éducation sont achetés par l’Autorité Palestinienne et enseignés dans les universités arabes de Judée-Samarie, celle de Bir Zeit à Ramallah entre autres. Quoi de mieux pour les enseignants arabes palestiniens que de diffuser les théories antisionistes d’une “spécialiste” israélienne!
Mais voilà, l’Université de Bir Zeit a indiqué récemment qu’elle ne désirait pas inviter Nurit Elhanan-Peled pour donner une conférence car en fin de compte…il s’agit d’une Israélienne!
Comble de l’histoire, ce boycott est totalement accepté par cette universitaire en mal d’identité: “Je respecte cette décision prise par l’Université de Bir Zeit qui est conforme à sa politique de boycott des Israéliens. Je suis également fière que mes ouvrages soient étudiés dans les territoires de l’Autorité Palestinienne alors qu’ils sont mis à l’index en Israël”.
Son mari, Rami Elhanan, est sur la même longueur d’ondes qu’elle. Président du “Forum des familles endeuillées”, qui met sur le même pied les terroristes et leur victimes, il a justifié le boycott d’Israéliens par les Arabes palestiniens: “Pour eux c’est une question fondamentale (…) Dans la culture palestinienne, toute collaboration a avec des Israéliens est une chose non seulement taboue mais un sujet crucial. Celui qui ne comprend pas cela n’a rien compris”…
A qui le dites-vous…
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