Décision insolite de la part de cette université généralement classée à gauche: la présidente de l’Université Ben-Gourion, Prof. Rivka Carmi a annoncé l’annulation d’un prix accordé à l’organisation Shovrim Shetika (Breaking tehe Silence). Le Département des Etudes du Proche-Orient avait décerné le prix Berlson qui récompense chaque année des personnes ou associations qui oeuvrent dans le rapprochement entre juifs et arabes.
Cette décision d’annulation a été dénoncée au département, qui exprime « sa grande surprise » et parle « d’intervention illégale et de capitulation devant l’atmosphère anti-démocratique qui règne actuellement dans le pays » (sic). En signe de protestation, la direction du prix a décidé de ne pas le décerner du tout cette année.
La direction de l’université a justifié sa décision en expliquant que « Shovrim Shetika s’est placée hors du consensus national israélien » et que dès lors « la remise du prix pourrait être interprétée comme un acte politique ».
A Shovrim Shetika…on ne garde pas le silence et on dénonce cette décision: « Il est regrettable de découvrir que la direction de l’université a choisi de céder aux pressions politiques et rejoint la campagne d’incitation et de persécutions à l’encontre de soldats et d’officiers qui ont brisé le silence sur ce qui se passe dans les Territoires dans un souci moral et pour le bien de l’avenir de l’Etat ».
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