Une fois de plus, Israël doit rétablir la vérité et dénoncer des remarques très éloignées de la réalité sur le terrain. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a réagi aux déclarations scandaleuses de Nickolay Mladenov, émissaire de l’Onu au Proche-Orient.
Ce dernier aurait exprimé son ‘inquiétude’ face à la politique d’Israël en Judée-Samarie et critiqué le fait que les constructions se poursuivaient dans les implantations juives ‘malgré les injonctions du Quartet’ et qu’en même temps, ‘la destruction des maisons des Palestiniens s’accélérait’. Mladenov a également condamné les travaux réalisés par Israël dans la partie Est de Jérusalem.
Netanyahou a tenu à mettre les choses au clair. Il a indiqué ‘qu’en tenant de tels propos, l’émissaire de l’Onu au Proche-Orient déformait la vérité historique et le Droit internationale et éloignait les chances de paix’.
Il a ensuite rappelé que ‘les Juifs avaient vécu à Jérusalem et en Judée-Samarie depuis des milliers d’années’ et que ‘leur présence n’était certainement pas un obstacle à la paix’. Et d’affirmer : “En revanche, ce qui fait obstacle à la paix, ce sont les tentatives incessantes visant à nier le lien des Juifs à leur terre”.
Netanyahou a ensuite affirmé : “Il est absurde de prétendre que la construction juive à Jérusalem est illégale, de la même façon qu’il serait insensé de dire que la construction des Américains à Washington ou des Français à Paris est illégale”.
Et d’ajouter : “La demande des Palestiniens de procéder à une épuration ethnique contre les Juifs dans un ‘futur Etat palestinien’ suscite la répugnance et l’Onu doit la dénoncer au lieu de l’adopter”.
L’ambassadeur d’Israël à l’Onu Danny Danon a abondé dans le même sens, indiquant ‘qu’Israël continuerait à construire dans sa capitale éternelle, Jérusalem, tout comme les nations du monde continueraient à construire dans leurs capitales respectives sans demander l’autorisation de l’ONU’.
Il a encore observé : “L’ONU devrait concentrer ses efforts sur le principal obstacle à une solution dans la région qui est le refus palestinien de condamner le terrorisme et de revenir à la table des négociations”.