Une conférence doit ouvrir ses portes vendredi à Vienne pour débattre de la situation en Syrie et tenter de trouver des solutions permettant de mettre fin à ce que certains appellent encore la ‘guerre civile’. Mis à part les représentants de l’Arabie Saoudite, des Etats-Unis, de la Russie et de la Turquie, des délégués iraniens ont également été invités à y prendre part, suite à la demande pressante des Russes, malgré la vive opposition des Américains et d’autres pays d’Europe occidentale.
Le porte-parole du State Department John Kibry a exposé les prises de position de son pays, expliquant que « les actions menées par les Iraniens en Syrie étaient l’un des facteurs de l’instabilité dans le pays ». Malgré cela, les USA accepteront la présence des Iraniens. Pour l’ancien secrétaire général de l’Onu Koffi Annan, il serait possible de trouver une solution diplomatique à la crise « si les Etats-Unis et la Russie parviennent à travailler ensemble ».
Parallèlement à cette conférence à Vienne, les Américains ont annoncé qu’ils renforceraient leurs interventions militaires dans la région. Le secrétaire d’Etat US à la Défense Ashton Carter a indiqué que les USA poursuivraient leurs raids aériens avec ceux de leurs alliés sur des objectifs précis en Syrie et souhaitaient voir l’Arabie Saoudite s’intéresser de plus près à ce qui s’y passait pour lutter contre Daech et pour permettre un éventuel changement de pouvoir politique à Damas.