L’année 2017 marquera le cinquantenaire de la réunification de Jérusalem et de la libération de la Judée et de la Samarie. De nombreuses manifestations seront organisées dans le pays, mais parallèlement, l’extrême gauche israélienne se mobilise déjà pour une intense campagne nationale et internationale contre Israël sur cette question.
Lundi matin, une initiative a été lancée sous le titre “Il est temps de décider!”, qui exige l’organisation d’un référendum en 2017 pour décider de l’avenir de ces territoires, sous entendu pour “s’en débarrasser”. Cette initiative sera très médiatisée est elle est le fruit d’une coopération entre plusieurs organisations d’extrême gauche soutenues par des Etats étrangers, telles que Shalom Akhshav, Atid Cah’ol-Lavan (Ami Ayalon) et d’autres. S’y sont joints des militants associatifs, des artistes, des intellectuels et d’anciens officiers supérieurs de gauche que l’on voit réapparaître à chaque élection. C’est ainsi qu’ont déjà signé Ami Ayalon, Amram Mitzna, le rav Michaël Melchior, Yuli Tamir, Ofir Paz-Pines, Guilad Sher, Daniel Bensimon, Tsali Reshef, Uzi Bar’am etc.
Des militants parcoureront le pays afin de faire signer une pétition qui sera remise à la Knesset afin qu’elle légifère sur cette question. Parallèlement, les pétitionnaires ont dressé une lettre au Premier ministre pour lui demander audience en espérant le convaincre de soutenir cette initiative.
Ami Ayalon, très sûr de lui, est allé jusqu’à affirmer que “chaque jour où Israël se trouve en Judée-Samarie rapproche la fin de l’Etat d’Israël comme Etat démocratique du peuple juif”. Il a accusé Binyamin Netanyahou de “manquer de leadership pour prendre les décisions qui s’imposent” (selon lui) ce qui justifie que “les citoyens prennent les choses en main”.
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