Les coulisses de l’accord signé à Vienne se révèlent peu à peu et montrent que l’Europe avait hâte de se ruer vers les marchés iraniens, peu importe si c’est au prix de l’arme atomique iranienne ou de la poursuite de l’aide apportée par Téhéran au terrorisme international. Contrairement aux entreprises américaines qui seront provisoirement pénalisées, certaines sanctions américaines non liées au programme nucléaire restant encore en vigueur un certain temps. les Européens ne comptent pas perdre de temps….
Avant même que les sanctions ne soient levées, des délégations économiques et commerciales ainsi que des leaders politiques de plusieurs pays européens sont en partance pour l’Iran afin de préparer le terrains aux futurs contrats juteux qui seront signés avec le régime terroriste des mollahs. Une délégation suisse s’était déjà rendue en Iran au mois d’avril et de nombreux hommes d’affaires britanniques se rendent en Iran depuis des mois déjà. Une imposante délégation allemande arrive dimanche à Téhéran, une délégation espagnole suivra, et l’inévitable ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius va effectuer une visite officielle en Iran au courant de la semaine. Fabius dément “toute arrière-pensée économique dans la signature de l’Accord de Vienne”!
Les dirigeants iraniens expriment éviddmment leur satisfaction face à cette fièvre qui s’empare d’une Europe en crise économique qui attendait ce moment avec impatience. Le sourire de Muhamad Zarif est donc doublement compréhensible…
Sur le papier, l’Iran représente un grand espoir pour les entreprises européennes, avec sa population de 80 millions d’habitants et ses réserves pétrolières et gazières gigantesques.
Un expert économique britannique estime qu’après la levée des sanctions, la croissance iranienne pourrait atteindre entre 6% et 8% annuels. La société financière pour laquelle il travaille, Charlemagne Capital, va d’ailleurs créer un fonds spécial d’investissements qui sera exclusivement destiné à l’Iran!
Peu importe à tous ces pays à quoi serviront les milliards de dollars qui iront dans les caisses de l’Etat iranien.
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