Après la fusée Bereshit, le drapeau d’Israël va une nouvelle fois faire un tour dans l’espace. Le 25 septembre prochain, Jessica Meïr, astronaute américaine de père israélien s’envolera pour l’espace pour une mission scientifique de six mois. Ayant le droit d’emmener avec elle trois objets personnels, Jessica a notamment choisi de prendre un drapeau israélien ainsi qu’une paire de chaussettes avec comme motif une menorah à sept branches.
Le père de l’astronaute est né en Irak dans une famille qui émigra en Israël lorsqu’il était encore enfant. Il a combattu lors de la Guerre d’Indépendance et a quitté ensuite pour la Suède afin d’y étudier la médecine. C’est là qu’il a connu sa femme. Le couple s’est ensuite installé aux Etats-Unis, dans l’Etat du Maine et a donné naissance à cinq enfants, dont Jessica est la plus jeune. Elle raconte que dès son plus jeune âge elle a été attirée par tout ce qui concerne l’espace et a rêvé d’y aller un jour. Elle a naturellement poursuivi des études dans ce domaine et s’est présentée à plusieurs reprises aux examens très difficiles pour entrer dans le programme de la Nasa. Après plusieurs échecs, elle a persévéré et a été finalement admise en 2013 et a suivi la formation d’astronaute qu’elle a achevée avec succès au bout de deux ans. Parallèlement, elle a également appris à piloter des avions et des fusées ainsi que tous les gestes utiles lors d’un séjour dans l’espace. Elle a également appris le russe.
Au mois d’avril, à sa plus grande joie, on lui a annoncé ce qu’elle attendait depuis longtemps : elle sera co-pilote dans une fusée qui se rendra dans la station spatiale internationale. Il s’agit d’une fusée russe Soyouz qui sera propulsée depuis le Kazakhstan et dans lequel prendront place des astronautes russes et des Emirats arabes unis.
La mission de Jessica Meïr sera d’effectuer toute une série d’expériences dans les domaines de la psychologie, de la médecine et de la chimie afin de mieux comprendre les effets sur les humains d’un séjour prolongé dans l’espace.
« J’ai encore du mal à réaliser que cela va réellement se produire et je ne le réaliserai que lorsque j’y serai » confie l’astronaute. Bien que de mère chrétienne, Jessica et ses frères et sœurs se sentent plus proches du judaïsme. « Je ne suis pas observante mais je suis culturellement juive », indique-t-elle.