Le Rav Wolbe Zatsal avait l’habitude de prier minha à13h (minha guédola).
Invité dans une communauté, on lui propose de prier minha à 18h juste avant d’enchainer sur arvit. D’un air extrêmement innocent, il demande comment est-ce possible. « Depuis 7h où j’ai fini chaharit je vais rester sans me mettre en lien avec Hachem jusqu’à 18h, cela m’est tout simplement impossible ».
On apprend de cette histoire magnifique à quel point la téfila est un cadeau inestimable.
Le bénéfice premier de la téfila est de nous permettre de nous mettre en lien avec Hachem, le Roi des rois, qui est le seul et unique dirigeant de la création. Imaginez que l’on puisse nous proposer d’avoir un rendez-vous avec Rahel imenou, Avraham avinou, on sauterait de joie tellement c’est grand. Imaginez maintenant que nous avons l’opportunité d’avoir une rencontre privée avec Hachem celui qui a tout, celui qui nous aime plus que tout, celui qui a mal quand on a mal, la source tout bien, de toutes les brahot, réussites et délivrances. Il y a de quoi sauter de joie ! Il y a de quoi attendre avec impatience chaque prière!
Sachant que la femme a l’obligation de faire une prière par jour, le Rav Kanievsky promet une vie remplie de braha à toutes celles qui feront 3 prières par jour. La téfila est une source de joie intense. On peut se livrer et se confier à Hachem de la manière la plus naturelle possible.
A un papa on peut tout dire : nos sentiments, nos inquiétudes, nos besoins, nos joies, nos peines. Plus on lui parle et se confie plus on se lie à Lui, plus on est joyeux, léger avec un sentiment d’élévation.
Hachem veut notre cœur. Quand on prie, on réalise toutes les mistvot liées au cœur : Emouna & Bitahon, Techouva, gratitude.
La téfila est appelée un sacrifice קרבן, dans le sens de קרוב être proche.
Par la téfila on doit renforcer notre conviction que seul Lui nous aide et nous aidera. La hichtadlout, les efforts que l’on doit faire ne veulent pas dire que l’on ne doive pas prier Hachem pour chaque chose.
Chaque prière, chaque supplication est un délice pour Hachem, c’est-à-dire que l’on dépend de Lui et que l’on compte sur Lui.
Une histoire du Baal Chem Tov témoigne de la nécessite de prier en toute circonstance. Le Baal Chem Tov ne buvait que le vin pressé par ses ses élèves. Un de ses élèves qui se réjouissait du mérite d’une telle mitsva allait cueillir le raisin, les choisissait un par un avec soin pour qu’ils soient le plus purs et qualitatifs possibles. Malheureusement à la sortie de la vigne, après deux semaines de travail acharné, il se fait arrêter par un policier russe. Arrête-toi ! Qu’as-tu derrière toi ? Je veux voir si c’est du vin et non un autre alcool. Il a touché le vin donc le vin s’est rendu strictement interdit à la consommation. L’élève revient tout penaud auprès du Baal Chem Tov qui lui dit avec gentillesse: »Tu mérites cette épreuve ! Pensais tu que tu réussirais seul ? Tu as beaucoup trop cru en toi ! Pourquoi n’as-tu pas prié ? ».
Rien ne peut se faire sans qu’Hachem ne le permette !
Qu’on puisse avoir le mérite de dire comme דוד המלך, je suis téfila et de profiter de ce cadeau inestimable.
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