La police est une nouvelle fois au milieu de la tourmente depuis la publication de l’identité de l’officier supérieur visé par des accusations de harcèlement sexuel envers une femme policier. Il s’agit du général Rony Ritman, commandant de la prestigieuse unité d’investigations Lahav 433. L’officier, ses avocats mais aussi ses proches démentent catégoriquement les faits présumés qui se seraient produits il y a cinq ans, et dénoncent un complot ourdi par un autre officier de police avec lequel Rony Ritman est en conflit depuis plusieurs années. Les faits supposés reprochés à l’officier supérieur se seraient déroulés lors d’une soirée de la police.
Rony Ritman a été convoqué la semaine dernière pour être interrogé par la Police des polices et il a été sommé de prendre une période de congé avec interdiction d’entrer en contact avec des personnes liées à cette affaire.
Un ancien officier de police, aujourd’hui à la retraite, et qui connaît bien Rony Ritman, affirme qu’il est impossible qu’il ait pu se livrer à une telle attitude qui ne correspond pas du tout à son caractère et à sa personnalité. Il se dit persuadé que l’enquête mènera à un non-lieu mais précise avec regret que le nom de cet officier supérieur sera sali à jamais par ces accusations.
Le ministre de la Sécurité intérieure Guilad Erdan a déclaré: “Toute personne, même s’il est général de police, doit bénéficier de la présomption d’innocence. Cette enquête ne manque pas cependant d’être inquiétante et je souhaite que la Police des police arrivera le plus rapidement possible à des conclusions car il s’agit d’un officier qui est à un poste extrêmement sensible et le corps de la police doit savoir au plus vite s’il pourra continuer à occuper ce poste.
Photo Wikipedia