Le Procureur général de Versailles a décidé de ne pas réouvrir le dossier de la mort du chef terroriste de l’OLP Yasser Arafat. Il a ainsi suivi les juges de Nanterre qui avaient ordonné le non-lieu et la clôture du dossier il y a une année, en estimant, d’après les conclusions des experts français, qu’il n’y avait aucune preuve que Yasser Arafat ait été empoisonné.
Les causes exactes de la mort du chef terroriste n’ayant jamais été connues, cette brèche a permis à l’Autorité Palestinienne mais aussi à la veuve Souha Arafat, de fabriquer le mythe d’un empoisonnement au polonium dont quelques particules avaient été trouvées sur des habits du chef de l’OLP. Israël avait été immédiatement montré du doigt, mais la veuve d’Arafat avait aussi évoqué des éléments au sein de l’Autorité Palestinienne.
Photo Michal Fattal / Flash 90