Malgré la rencontre jeudi entre Binyamin Netanyahou et des représentants politiques druzes, la colère ne semble pas se calmer dans cette communauté qui voit – sans doute à tort – dans la Loi de la Nation un affront de la part de l’Etat d’Israël. Le Premier ministre doit rencontrer vendredi les responsables religieux druzes dont le leader de la communauté le sheikh Mawfaq Taoufiq. Ce dernier a eu la visite jeudi de Tsipi Livni qui s’est chargée d’apporter son soutien au combat druze contre la Loi de la Nation et contre le gouvernement mais qui a précisé qu’elle est contre une modification de la loi qui ne mettrait à l’honneur que les Druzes, sous-entendu d’établir une différence entre les minorités du pays.
C’est justement ce que demande Ayal Assad, le président de la cellule druze au parti Habayit Hayehoudi. Il explique ce qui selon lui a provoqué une telle levée de boucliers dans toutes les strates de la communauté druze: « La rue druze est agitée. Beaucoup ressentent une grande frustration car ils considèrent cette loi comme une gifle. La loi met sur un même pied les Druzes qui font leur service militaire, reconnaissent Israël comme étant un Etat sioniste, patrie du peuple juif avec Jérusalem comme capitale, et les Arabes qui combattent l’Etat juif de l’intérieur et ne reconnaissent pas cet Etat.
Photo Aroutz 7
Les Arabes considèrent les Druzes comme des traîtres et aujourd’hui, ils ricanent en voyant comment l’Etat d’Israël nous a jetés comme des chiens! »
Il insiste: « Que la loi de la Nation affirme qu’Israël est la patrie du peuple juif, aucun Druze ne s’y oppose, que la langue arabe jouisse d’un statut à part, peu nous importe, que Jérusalem soit définie comme la capitale d’Israël, pas de problème. Le drapeau d’Israël? Il flotte dans presque chaque maison druze. Mais la colère provient de cette symétrie établie entre les Arabes et les Druzes (…) » Cette loi occulte le lien historique et l’alliance entre les Juifs et les Druzes. Il faut accorder aux Druzes les mêmes droits qu’aux Juifs tout en maintenant le caractère juif de l’Etat. Nous ne représentons qu’un pour-cent de la population, mais un pour cent qui contribue beaucoup à l’Etat d’Israël. ».
Si Ayal Assad, invalide de Tsahal, se sent aujourd’hui blessé il n’est pas naïf non plus sur les événements de ces derniers jours: « Malheureusement, les députés arabes, la gauche et les médias amplifient et exploitent le problème ».
Photo porte-parole Tsahal
ןןOui les druzs on du merite certe mais s`ils sont nos allier c`est aussi pour leurs interets et ils y trouvent leur comptes. la loi n`a rien contre eux et s`ils se sente blesse face aux arabes, ils peuvent surmonter ce probleme. mare de tourner en girouette notre gouvernement, il n`y a rien a changer.