Les députés arabes à la Knesset ne ratent jamais une occasion pour montrer dans quel camp il se trouvent, celui des ennemis d’Israël.
Après la prise de responsabilité officielle d’Israël dans la destruction du site nucléaire syrien en 2007, voici comment a réagi Aïda Toumah-Suleiman de la Liste arabe unifiée:
« La publication ce matin des détails sur l’attaque en Syrie de septembre 2007 ne révèle rien de nouveau. Tout le monde savait qu’Israël était derrière cette opération. D’ici quelques années, nous en saurons davantage de détails sur l’étroite collaboration entre le gouvernement israélien et Al-Qaïda sur le Golan syrien, et peut-être même en-dehors du Golan. L’agressivité, la violence et la politique du ‘bras long’ israéliennes ne sont pas seulement illégales et ne violent pas seulement la souveraineté de pays voisins, elles sont devenues un danger pour les citoyens d’Israël, Juifs comme Arabes, comme nous l’avons vu le 10 février dernier. Nous appelons au désarmement total de toute la région en moyens de destruction massive. Les mains d’Israël ne sont pas propres lorsqu’il détient des sites et des armes nucléaires. La vraie sécurité des peuples de la région, y compris le peuple israélien, ne sera assurée que dans le cadre d’une paix juste et stable entre Israéliens et Palestiniens ainsi qu’avec les pays de la région, selon les résolutions de l’ONU ».
Il ne faut pas d’interprète pour comprendre ce qu’a voulu dire cette députée: l’attaque israélienne contre le site nucléaire syrien était illégale, elle aurait donc préféré que Bachar El-Assad, que soutient la Liste arabe unifiée, se dote de l’arme nucléaire.
Aïda Toumah-Suleiman non seulement siège à la Knesset, mais elle préside la commission pour la Promotion des droits de la femme.
Photo Hadas Parush / Flash 90
L’ennemi de l’intérieur