La désaffection progressive de la cérémonie annuelle en souvenir de l’ancien Premier ministre assassiné Itshak Rabin oblige ses organisateurs à trouver chaque année des moyens nouveaux pour attirer les foules. Les querelles continuelles entre les partisans d’une manifestation politique haineuse ou au contraire d’un rassemblement unitaire ont également contribué à faire baisser drastiquement la fréquentation de cet événement.
Pour cette année, c’est une voie mixte qui a été choisie pour le 3 novembre prochain. C’est le mouvement extra-parlementaire Darkenou qui a pris sur lui l’organisation de ce rassemblement sur la place Rabin. Officellement, Darkenou est une constellation d’organisations qui se veut représenter « la majorité modérée » de la population et qui prône « un dialogue dépassionné et tolérant dans la société israélienne ». Mais un regard de plus près sur ses composantes et sa ligne idéologique indique bien autre chose qu’un innocent rassemblement unitaire.
Historiquement, Darkenou a été créé après les élections de 2015, par la fusion de deux organisations qui s’étaient – en vain – donné pour but de faire battre Binyamin Netanyahou: V15 et Kol E’had. Ces deux organisations qui sont à l’origine de Darkenou prônent ouvertement la création d’un Etat arabe palestinien et un retrait israélien de l’immense majorité de la Judée-Samarie. D’autres associations et organisations se sont jointes à Darkenou, toutes issues du même camp politique.
Les partisans du « Testament Rabin » feraient bien de se pencher sur la période 1993-1995 pour constater que les témoignages, protocoles et autres écrits vont tout dans le même sens: Itshak Rabin était un farouche opposant à l’idée d’un Etat ‘palestinien’.
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Itshak rabin était peut être un bon officier mais un piètre politique. Rappelons qu’il a fait couler L ALTAKENA rempli de juifs sur ordre de BEN GURION et qu’il a conclu une reddition avec les accords D’OSLO qui sont à l’origine de la situation délicate aujourd’hui. Donc une cérémonie TOTALEMENT INUTILE ET SANS INTÉRÊT en son honneur.