Depuis des mois , l’ auteur JK Rowling met en garde le pays sur les dangers de l’ antisémitisme en Angleterre, notamment sur Twitter où elle critique ceux qui minimisent l’importance du phénomène de la critique d’Israël et de la haine Juifs.
Dans son dernier livre, elle intègre un personnage dont l’antisionisme obsessionnel se transforme en antisémitisme.
«Lethal White», le quatrième opus de la série mystérieuse Cormoran Strike de Rowling, écrite sous le pseudonyme de Robert Galbraith, met en scène deux militants politiques de gauche qui croient que les «sionistes» sont mauvais et tiennent les gouvernements occidentaux.
La haine de Jimmy Knight envers Israël le même (tout naturellement) à haïr les Juifs.
« Je ne lui ferais pas confiance si cela avait un rapport avec les juifs », explique l’ex-épouse de Knight à un détective. «Il ne les aime pas. Israël est la racine de tous les maux, selon Jimmy. », dit-elle des Juifs.
L’utilisation par Rowling d’un antisémite d’extrême gauche dans son oeuvre, arrive à un moment où l’antisémitisme bat des records en Grande-Bretagne, pays où elle habite depuis toujours. Le parti travailliste britannique et son chef, Jeremy Corbyn, sont accusés d’incitation à la haine des juifs et d’accointance avec des groupuscules terroristes comme le hezbollah ou le hamas. Récemment, Corbyn défendait une peinture murale faite à Londres, représentant des banquiers juifs.
Un sondage de septembre 2018 a révélé que près de 40% des Juifs britanniques envisageraient sérieusement d’émigrer si Corbyn devenait Premier ministre, comme le montrent les sondages.
Ce n’est pas la première fois que l’auteur de la série Harry Potter commente les dangers de l’antisémitisme.
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