Lors de la séance hebdomadaire du Camp Sioniste, Itshak Herzog est revenu sur les remous qu’il a provoqués par ses déclarations en France et notamment sur le meeting très agité de Holon où il a été fortement chahuté par des militants. Lors de cette rencontre, il a entre autre été traité de “dictateur” et sommé de démissionner.
Le président du Camp Sioniste a remercié du compliment “si cela est le prix à payer pour sortir le parti des sujets internes et le faire regarder vers ce qui se passe à l’étranger et qui intéresse réellement les électeurs”. Le président de Camp Sioniste a dû être agréablement surpris d’être qualifié de “dictateur”, lui qui souffre d’une image de quelqu’un qui manque de punch et de charisme!
Devant ses députés il a répété sa petite phrase vague qui a contribué à la fronde au sein de son parti: “Je ne perds pas de vue la solution des deux Etats” et a indiqué être heureux du débat idéologique qui s’est enclanché dans le parti suite à ses déclarations. Herzog s’est dit persuadé que sa position est la plus pragmatique qui soit car “elle place la sécurité d’Israël en tête des priorités actuelles”. Visant sans aucun doute Zehava Gal-On ou certains éléments de l’aile gauche de son parti, il a dénoncé “ceux qui vendent des rêves à la population”. Il a insisté sur le fait que le programme qu’il propose est “réaliste” et qu’il “permettra de maintenir Israël comme Etat juif et démocratique”.
Et surtout “qu’il est en phase avec les positions traditionnelles et historique du parti travailliste”.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90