Dans le contexte sécuritaire tendu, l’intention du député Itamar Ben Gvir (Hatsionout Hadatit) de monter sur le Mont du Temple, comme à chaque début de mois juif, a suscité l’inquiétude des services de sécurité.
Hier, une réunion spéciale a été organisée afin de débattre du sujet. En vertu de la loi, un député ne peut être empêché de monter sur le Mont du Temple que si les services de renseignements prouvent que cette visite peut provoquer des troubles de nature à porter atteinte à la sécurité d’Israël. Ensuite, le Premier ministre et le ministre de la Défense doivent confirmer l’avis du Shabak.
Concernant le député Ben Gvir, les autorités ont décidé de le laisser circuler librement, malgré les craintes qu’elles ont pu émettre.
Ainsi, ce matin, Itamar Ben Gvir s’est rendu sur le Mont du Temple entouré de plusieurs policiers chargés de garantir sa sécurité.
La visite s’est déroulée sans incident. Le député en a profité pour affirmer qu’il ne comptait pas se plier aux ordres des terroristes qui sont encouragés par les signaux de faiblesse qu’envoient, selon lui, le gouvernement. Il a rappelé qu’il a installé sa permanence parlementaire dans le quartier de Shimon Hatsadik, à Jérusalem, depuis un mois et demi, précisément pour montrer aux terroristes qu’Israël ne baisse pas la tête. Il a souligné que depuis, le quartier est beaucoup plus calme.
Le député a dénoncé la décision de limiter les heures de visite pour les Juifs pendant tout le mois du Ramadan, en pointant un doigt accusateur sur le gouvernement actuel, bien que ces instructions soient similaires à celles appliquées pour le Ramadan depuis plusieurs années.